«Pas d’augmentation du prix du pain»

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Le directeur de la qualité et de la consommation au ministère du Commerce, Sami Koli, a assuré, hier à Alger, que le prix de la baguette de pain ne connaîtra pas d’augmentation.

«Je pense que les clarifications données par le ministre du Commerce sont nettes et précises. Il ne va pas y avoir une augmentation du prix du pain», a indiqué M. Koli, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, précisant que ce dossier est ouvert à la discussion entre les partenaires «pour préserver les droits du consommateur, tout en préservant aussi les acquis des professionnels». Sur le volet qualitatif et conformité du produit, M. Koli a souligné que la baguette du pain doit répondre à des spécifications techniques en terme de composition, de longueur et du poids». Dans ce sillage, il a fait savoir que le département de Mohamed Benmeradi a pris la décision de réduire la quantité du sel de (5g), du sucre de 5%, ainsi que les matières grasses dans les denrées alimentaires. «Peut-être cela ça va concourir à amortir un peu le coût de la baguette du pain pour rester au niveau qui est aujourd’hui de 7,50 DA pour la baguette ordinaire et 8,50 DA pour le pain amélioré». Questionné sur la mise en place d’une farine spécifique pour la production du pain afin de maintenir les prix actuels, il dira : «Ce n’est pas facile de prendre une telle décision car il faut l’adhésion de tous». Par ailleurs et en ce qui concerne les préservations des droits des consommateurs et les moyens de lutte contre les pratiques commerciales illégales, le même responsable a indiqué que celles-ci sont contenues dans une loi énonçant un ensemble de règles relatives à la protection du consommateur. Il s’agit, selon lui, de la garantie du service après vente, le droit à la sécurité, l’hygiène et la salubrité des denrées alimentaires. «La protection du consommateur ne relève pas seulement de la responsabilité du ministère du Commerce, mais il y a une multitude d’intervenants sur le marché, à commencer par le consommateur lui-même. Il faut une certaine culture de consommation», a-t-il lancé. Pour illustrer ses dires, M. Koli a fait état de 6 600 cas d’intoxication alimentaire qui ont été enregistrés en 2017, «soit une évolution de 80% par rapport à l’année précédente», précisant que 73% de ces cas ont eu lieux à l’occasion des fêtes familiales, «ce qui échappe au contrôle officiel». Il a été constaté, également, durant la même période, 1 million 360 accidents domestiques, provoqués majoritairement par le monoxyde de carbone et à l’origine de 132 décès.

Samira Saïdj

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