Un franc succès à Bouira

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En principe, la clôture de la Semaine mondiale de l’entreprenariat c’était hier. Les trois espaces (orientation, formation et accompagnement) et les trois ateliers mis en place avaient cessé leurs activités. Au moment où nous pénétrions, hier dans la matinée, dans le centre de formation, ANGEM, ANSEJ et CNAC s’apprêtaient à vider les lieux. Or, y apprenions-nous, que la sélection de la meilleure idée de projet et la visite guidée aux profits des jeunes stagiaires professionnels n’ont pu se faire. Eu égard à la richesse du programme élaboré dans le cadre de ce rendez-vous mondial, les résultats du concours de la meilleure idée de projet ne pourront être connus tout de suite. Quant à la visite guidée, elle aura lieu la semaine prochaine. Ce n’est plus les deux entreprises privées retenues pour cette visite guidée qui accueilleront les stagiaires. C’est l’institut algéro-français de l’ingénierie chimique et de l’eau qui recevra ces stagiaires. Ce concours qui a permis de rassembler 33 candidatures était en phase de sélection. Il constituait, selon l’un des organisateurs de ces journées, le point le plus important par rapport à cet événement qui en était à sa troisième édition. Ayant, par ailleurs, rencontré les trois responsables, ces derniers nous ont fait savoir que chacun de leurs agences avait délivré trois décisions au profit des bénéficiaires de l’un des trois dispositifs d’accompagnement. Ainsi, l’ANSEJ avait attribué trois décisions promoteurs dans le secteur de l’industrie. Le premier projet concerne la production d’eau minérale installée à Aït Laaziz. Le second concerne l’installation d’un réseau électrique et téléphonique à Ahnif. (Au sujet de ce promoteur, les deux représentants de l’ANSEJ ont fait savoir qu’il s’agit d’un promoteur qui a bénéficié d’un stage dans le cadre de l’ANSEJ, auprès d’une entreprise elle-même créée dans le cadre de l’ANSEJ). Le second projet à rapport au contrôle de la qualité de service offert par les entreprises susceptibles de pollution (rejet de gaz et autre). Dans la foulée, les deux représentants ont souligné l’intérêt de ces journées qui ont permis à leurs «clients», au nombre de 37, de bénéficier d’une semaine de formation. Les trois décisions de l’ANGEM ont été remises à un garde communal converti au transport public de marchandise dans le cadre de la convention signée entre le ministère de l’Intérieur et l’ANGEM. Les deux autres ont concerné deux projets de plomberie et d’installation de machines électriques. Le CNAC a soutenu, dans le cadre de son dispositif, trois projets relatifs au bâtiment, à la préparation du béton et à l’aviculture.

Revenant sur ces journées dont le succès lui paraissait évident, l’un de ses organisateurs s’est d’abord félicité de l’affluence accrue des visiteurs dont le nombre dépassait la centaine par jour. Il a ensuite souligné l’impact de la journée du 17 novembre qui a permis à différents professeurs et chercheurs de l’université ainsi qu’à des entrepreneurs expérimentés d’intervenir sur de nombreux sujets liés à l’environnement des affaires et à l’investissement. Cette journée qui a, donc, revêtu une importance capitale a eu, selon notre interlocuteur, une grande audience, vu qu’elle a permis de rassembler quelques 500 participants, dont 150 étudiants et 100 stagiaires appartenant à la formation professionnelle. Les trois ateliers, de leur côté ont drainé une foule de jeune évaluée par notre responsable à 150 participants. Pour lui, cette participation record était à elle seule une garantie de succès.

Aziz Bey

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