L’école primaire des frères Saraoui, située en périphérie nord de Raffour, dans la commune de M’Chedallah, fait face à la surcharge des classes au point où sa responsable s’est vu contrainte à l’application du système de la double vacation. Cet établissement du primaire dispose en tout de six (6) classes pour un effectif de 293 élèves dont 45 en préscolaire qui sont reçus dans la salle réservée aux enseignantes, laquelle a été aménagée provisoirement en classe. C’est une contrainte majeure qui se répercute sensiblement sur le rendement de cet établissement du premier cycle dont ne cessent de se plaindre les enseignants et les parents d’élèves depuis plusieurs années. Il convient de signaler qu’il a été retenu sur le chapitre des PCD de la commune de M’Chedallah un projet d’extension de cette école à raison de trois (3) classes depuis 2015 mais malheureusement il n’a toujours pas été exécuté, bien que le dossier ne soit ficelé, selon une source proche de l’APC. L’on a pu voir en compagnie de représentants des parents d’élèves que même la cour a été sommairement aménagée par une couche de gravier concassé pointu très gênant durant les exercices d’éducation physique. Par conséquent, la moindre chute se résulterait par des écorchures et des plaies. À l’intérieur du bureau de la directrice végète sur une façade intérieure un compteur électrique, ancien model, dont les fils dénudés sont sans aucune protection ni couvercle. Signalons qu’un édifice mitoyen de cette école, un bloc en R+1, qui abrite les 60 locaux commerciaux réalisés dans le programme du président des 100 locaux par commune au profit des jeunes, est dans un état de délabrement du fait de ne pas être occupés bien qu’ils soient attribués avec contrats d’attribution individuels établis. L’APC, sur injonction de l’ancien wali Mouloud Cherifi qui était en visite dans la localité a entamé les procédures de résiliation mais apparemment cette opération n’a pas été menée à terme. Il suffirait de libérer ces locaux inoccupés, notamment ceux de l’étage supérieur qui pourront être annexé à cette école primaire pour solutionner cette contrainte de son exiguïté, d’autant plus que des délinquants qui accèdent à l’intérieur de cet étage qui surplombe la cour de l’école gênent le personnel féminin. Pour conclure, tout le personnel de cet établissement tant pédagogique qu’administratif est en totalité féminin exception faite d’un agent polyvalent et un cuisinier récemment affecté.
O. Soualah