Le lait en sachet plus rare et plus cher

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Le lait pasteurisé, conditionné en sachet, se fait de plus en plus rare et cher à Adekar. Depuis plusieurs mois, le litre de lait est cédé, non pas à 25 DA, son prix administré, mais à 30 DA. «Nous sommes doublement pénalisés. Après les restrictions opérées sur les quantités livrées, nous sommes sommés de débourser un surplus de 5 DA», nous dit un citoyen de Toukval, le chef-lieu communal. «Nous nous sommes retrouvés devant le fait accompli et nous n’avons d’autre choix que de subir», ajoute-il. «Les gens ont fini par se faire à la nouvelle tarification imposée par les commerçants. Leur seule préoccupation reste la disponibilité du lait, ce qui est loin d’être la cas», affirme un père de famille. D’aucuns soutiennent qu’il faut être un sacré veinard, pour trouver du lait, tant la tension sur cette denrée de base est importante. «Il faut être au bon endroit et au bon moment, pour se faire servir ce produit, limité à deux sachets par personne», témoigne un retraité. Mettant à profit le déséquilibre entre une offre dérisoire et une demande toujours aussi soutenue, certains commerçants indélicats n’hésitent pas, signale-t-on, à s’adonner au favoritisme et à la vente concomitante. «Il y a une rétention de la marchandise. Le lait pasteurisé n’est jamais exposé au regard de l’acheteur, mais stocké dans l’arrière boutique. Le droit du consommateur est bafoué», dénonce un citoyen d’Adekar. Le lait de vache est également de moins en moins disponible dans le commerce, informe-t-on. «Même à 60 DA le litre, ce lait, qui nous venait à la rescousse, est maintenant devenu introuvable, tant la production a accusé un net recul», souligne-t-on.

N. Maouche

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