étant l’un des plus importants chefs-lieux de daïra au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, en principe, il devrait être doté de sanitaires. Devant ce manque, à l’exception de l’unique toilette publique insalubre du centre-ville à l’intérieur du jardin, aucun autre endroit n’est prévu pour satisfaire les besoins physiologiques des passants. D’ailleurs, certains endroits sont devenus des urinoirs à ciel ouvert à l’image de celui à proximité du cinéma Le Maghreb. Pourtant, l’APC a déjà acquis quatre toilettes mobiles qui devraient être installées dans des endroits à forte affluence. «Nous avons vu ces toilettes. Elles sont déposées au parc. Cela fait plus de six mois que l’APC les a achetées. Nous ne savons pas pourquoi elles ne sont pas encore mises en service», constatera un commerçant au centre du marché des fruits et légumes. «Elles ne tarderont pas à être installées. Les endroits sont choisis», confiera une source proche de l’APC. Parfois, les personnes notamment atteintes de maladies chroniques se rabattent sur celles des cafés souvent fermées pour une raison ou une autre particulièrement en période estivale quand l’eau manque. Certains suggèrent que ces toilettes soient mises en place dans les stations de fourgons de transport. «Lorsque quelqu’un se trouve par exemple tout près du CEM Krim Rabah (station de bus Frikat et Hennia), il n’a aucun endroit pour satisfaire ses besoins naturels. Il n’y a même pas un café. C’est pourquoi les murs d’enceinte de ce collège et du stade communal sont devenus des urinoirs. Nous ne savons pas si l’APC a songé à implanter des toilettes à ce niveau», dira un voyageur à destination de Frikat. L’on attend grandement que ces toilettes pourtant prêtes à fonctionner soient installées.
A. O.
