Dans la commune d’Aghbalou, au nord-est de la wilaya de Bouira, les gestionnaires de la régie communale des eaux sont pratiquement sur tous les fronts et tentent de gérer ce secteur névralgique avec peu de moyens humains et matériels. Les problèmes du secteur dans cette commune sont multiples et touchent plusieurs volets. À commencer par la vétusté des conduites et la défectuosité des réseaux AEP à l’origine de nombreuses fuites d’eau. Cela dit, ce problème de fuite est en passe d’être réglé. En effet, et à en croire les responsables de la régie communale des eaux, un plan de travail a été déjà tracé pour la prise en charge de ces fuites. En l’espace d’un mois, une quarantaine de fuites ont été réparées par les équipes de la commune mobilisées à cet effet, apprend-t-on auprès des services des eaux. «Nous travaillons depuis près d’un un mois pour réparer les fuites signalées ici et là. Et nous avons réussi à en éliminer plusieurs aux quatre coins de la commune», confie un responsable de la régie communale des eaux. Et d’ajouter : «En été, il nous a été difficile d’intervenir pour réparer ces fuites car nos équipes étaient débordés avec le problème des pénuries. Maintenant que le problème de l’approvisionnement est réglé et l’eau est disponible sur les réseaux, nous nous sommes attaqués aux fuites. Il faut signaler aussi que les fuites ne peuvent être détectées qu’une fois les conduites suffisamment alimentés en eau». Abordant le problème des pénuries ayant rythmé le quotidien de la population d’Aghbalou tout au long de l’été, notre interlocuteur a tenu à préciser que deux problèmes étaient à l’origine de la pénurie. Il s’agit, selon lui, d’un problème de mobilisation de la ressource en eau mais aussi de la répartition de celle-ci. «Une partie de la ressource en eau notamment celle provenant des forages n’a pas été mobilisée, ce qui a créé un déficit. Dès que nous avions identifié et réglé ce problème nous avons en partie mis un terme à la pénurie», indique notre interlocuteur. Selon lui, il fallait ensuite revoir la répartition de la ressource d’une manière équitable sur les différentes localités en établissant un nouveau planning d’approvisionnement. «Nous n’allons pas dire que nous avons mis un terme définitif à la pénurie mais nous pouvons atténuer celle-ci. La preuve, la situation s’est normalisée depuis quelques semaines et les citoyens font moins de réclamations», ajoute-t-on. Beaucoup de travail reste à faire notamment en termes de la mobilisation de la ressource et de réalisation d’ouvrages de stockage pour améliorer les choses. De tels chantiers demandent des moyens humais et matériels dont ne dispose pas actuellement la régie communale des eaux. D’où d’ailleurs l’implication des services de l’ADE de Bouira sur instruction du wali Mustapha Limani.
D. M.