La commune de Tamokra, située à 90 km au Sud-ouest de Béjaïa, est constituée d’une topographie accidentée. Ainsi, cette caractéristique géologique se dresse comme un sérieux écueil pour le développement local. Le réseau routier dans cette localité parcourt des terrains perchés en « s’engouffrant » même dans les massifs montagneux, comme celui d’Adrar Oumaza. Le cas du CW23 qui ne cesse de faire parler de lui en est un exemple édifiant. En effet, comme ce chemin traverse des zones montagneuses faites de falaises et de précipices vertigineux, cela ne va assurément pas soulager les automobilistes qui empruntent quotidiennement ce tronçon, lesquels sont anxieux en arrivant à certains endroits car il y a des périls qui se profilent à chaque fois. À l’exemple du lieu-dit « Les virages d’El Hammam » où la topographie des lieux est tellement accidentée que les automobilistes craignent pour leur vie. D’abord, comme son nom l’indique, cet endroit qui s’étale sur plusieurs kilomètres est plein de virages dangereux, en sus de cela, il y a des falaises qui longent le chemin où des blocs de rochers sont suspendus comme l’épée de Damoclès sur la tête des usagers. Les dernières intempéries ont fragilisé davantage le sol au niveau de cet endroit, où de grosses pierres menacent de tomber et de s’écraser à tout moment sur la chaussée. «Si un bloc de pierres se détachait pour dégringoler sur la chaussée, alors bonjour les dégâts ! Ils peuvent à tout moment s’écraser sur une voiture et causer des dommages», avertit un automobiliste. La neige qui a chuté abondamment sur les massifs surplombant cette commune a fragilisé les parois et le sommet des falaises parcourant le CW23, où des pierres se détachent de leur « socles » pour s’écraser sur l’asphalte en gênant la circulation routière. Les usagers de ce tronçon demandent à ce que des mesures soient prises par le nouvel exécutif communal pour endiguer le danger des chutes de pierres qui constituent une menace sur la vie des automobilistes.
Syphax Y.