Entamé il y a plus d’un mois, le bitumage de la route de Tamejout, un village situé à 4 km à l’ouest du chef-lieu de Aïn El Hammam, tarde à voir le jour. Ainsi, les habitants subissent de nombreux désagréments, suite à cet arrêt. Plusieurs tronçons décapés, avant les intempéries, sont devenus de véritables réceptacles d’eau et de boue. En les franchissant, les véhicules en sortent avec les roues et le bas des portières recouverts de ce mélange de terre et d’eau. «Je ne peux même pas penser à laver ma voiture sachant qu’elle se salira à la première sortie du village», nous dit un villageois. Les véhicules des habitants stationnent dans une marre boueuse, au niveau de la plate-forme du village, dont l’accès est difficile. Quant aux piétons, ils traversent difficilement ces endroits glissants, les pieds dans la gadoue. S’ils évitent les chutes, ils en sortent, tout de même, à l’aller comme au retour, avec des chaussures enveloppées de ce mélange gluant. Il est à rappeler que les dernières intempéries n’ont pas favorisé l’avancement des travaux. L’entreprise réalisatrice devrait, selon les habitants, saisir la moindre journée de beau temps pour y remédier, au moins aux endroits qui leur créent le plus de gêne. «Nous comprenons que les engins ne puissent pas travailler en période de mauvais temps, mais les responsables doivent penser au moins à recouvrir de sable les tronçons qui nous causent des désagréments», affirment deux jeunes qui s’attelaient à nettoyer les parties sales de leur voiture. Les riverains notent aussi que le bitumage a été entamé au mauvais moment. «Il aurait fallu profiter du beau temps qui a duré jusqu’au mois d’octobre et ne pas attendre l’arrivée de la neige. On se demande si le bitume, posé en cette période, résistera au froid, aux pluies et à la neige qui ne manquera pas de tomber», disent les habitants qui pensent que l’état de leur route était, de loin, meilleur «avant que les engins ne s’y mettent pour commencer le travail». Il est à noter que cette opération de bitumage, prenant son départ du village de «Tamejout», doit se dérouler sur 2 900 mètres linéaires, en passant par l’agglomération de «Baqalem», pour rejoindre la RN 71, à quelques dizaines de mètres du CEM d’Ouaghzen. Par ailleurs, «Baqalem» bénéficiera également du revêtement de ses accès et de ses rues principales, sur près d’un kilomètre. La population espère que le beau temps reviendra bientôt, pour mettre un terme à cette situation.
A. O. T.