Après un écrit du CSA/JSMB, mercredi passé, à travers lequel les membres déclinent toute responsabilité dans la gestion de la société, Boualem Tiab a rendu public,à son tour, un communiqué de presse, avant-hier.
Dans ce dernier, Tiab est allé droit au but, en traitant le président du CSA/JSMB de tenir des propos mensongers et dénués de sens dans la missive de mercredi dernier, où il a été fait étant du désengagement des membres du CSA de la crise que vit le club après la grève des joueurs (lundi dernier, ndlr) et reproché au président Tiab «son manque de collaboration» . En réponse à Houassi, le boss de la JSMB dira : «Vous prétendez ne pas vouloir gérer le club professionnel, alors que personne ne vous l’a demandé. Néanmoins, vous êtes constamment en train de perturber le travail de la société avec votre présence quotidienne avec d’autres personnes». Le doyen des présidents poursuit ses révélations sur le président du CSA, en avouant : «Mardi dernier, et sur initiative de certaines personnes, on devait se voir face-à-face, mais vous étiez accompagné de trois personnes, car vous ne pouvez pas prendre des décisions seul, sans vous référer à votre décideur». Boualem Tiab n’a pas omis de rappeler que «les primes payés par Haouassi ont été octroyées suite au prêt de 2 millions de dinars qu’il a concrétisé avec la société, en contrepartie d’un chèque de garantie et d’un contrat de prêt signé, alors que les 2 milliards versés au compte de la SSPA sont destinés à la société», fait-il savoir. Pour clore ce communiqué, Tiab a remercié les anciens membres du bureau du CSA tout en critiquant un membre de l’actuel bureau sans toutefois le citer explicitement. «Un de vos dirigeants a essayé de bloquer le compte pendant le mercato estival pour empêcher le club de recruter (…), tout en dédiant ce communiqué aux anciens dirigeants du CSA qui ont été injustement critiqués». Les supporters de la JSMB, de leur côté, sont très inquiets pour la situation de leur club et les sorties médiatiques, de part et d’autre, de ces derniers jours.
Z. H.