La Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) organise, du 5 au 31 décembre, des portes-ouvertes au niveau de toutes ses agences réparties à travers la wilaya de Tizi-Ouzou.
Cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans la stratégie de la caisse visant à se rapprocher de ses adhérents. Des agents ainsi que les responsables des agences sont ainsi mobilisés au quotidien, afin d’expliquer aux citoyens les avantages qu’ils en tireront en effectuant leur affiliation. En plus des commerçants qui sont d’anciens affiliés à la Casnos, d’autres catégories le sont également, à l’instar des agriculteurs et les artisans. Si l’affiliation est obligatoire, c’est parce qu’elle a aussi des avantages incommensurables. D’aucuns ne peuvent ignorer les profits à en tirer de la Casnos. Il s’agit surtout d’avoir une sécurité en cas de risques tels que la maladie, la maternité, l’invalidité, le décès et la retraite. «Qui ne vit pas des moments de peur et d’angoisse de se retrouver seul et sans ressources, surtout vers la fin de sa vie ?» soulignera un économiste, spécialisé dans les assurances sociales. Pour cet expert, de larges franges de citoyens non salariés font face à la crainte d’une telle éventualité de vivre la vieillesse dans la misère et la solitude : «C’est justement en pensant à cela que la Casnos, comme d’ailleurs sa sœur jumelle la Cnas, sont socialement perçues comme une véritable main tendue», a tenu à expliquer notre interlocuteur dans une approche basique des missions de ces deux Caisses. «L’affiliation est obligatoire mais en prenant connaissance des avantages, l’obligation devient un désir de figurer parmi les adhérents de la caisse», dira, de son côté, un agent de la Casnos rencontré au siège de l’agence de wilaya, à l’occasion de ces portes-ouvertes. Il souligne que la liste des catégories sociales couvertes s’élargit en mesure que les besoins se multiplient avec l’évolution de la vie. «La Caisse d’assurance des catégories non salariées couvre aussi les ascendants sans couverture sociale et les descendants en charge. Pour élargir la fourchette des catégories, l’assuré peut même joindre sa belle-mère et son beau père à la liste des personnes prises en charge. En fait, la couverture médicale s’étend à toutes les catégories sociales non salariées y compris celles qui n’ont jamais pensé accéder un jour à ces avantages, parce qu’elles ont toujours été hors de la vie active et professionnelle», note encore cet agent. Plus explicite, la directrice de la Caisse de Tizi-Ouzou dira que «ces prestations ne se limitent pas pour l’assuré lui-même, mais elles s’étendent aux ayants droit de celui-ci comme ascendants sans couverture sociale et descendants à charge.» «S’affiler à la sécurité sociale, c’est garantir un avenir apaisé», résume-t-elle. En allant dans le détail pour l’assurance maladie, la Caisse prend en charge les frais occasionnés par les actes médicaux, chirurgicaux, cardiovasculaire, d’hémodialyse, les frais de déplacements (transport sanitaire), les cures thermales, les frais de séjour pour enfants inadaptés mentaux et, enfin, les frais d’appareillage. Et pour accéder à ces prestations, même les femmes au foyer qui ont un métier traditionnel en main sont concernées, apprend-on, par ailleurs, auprès de nos interlocuteurs. Ceux-ci peuvent y accéder pour peu qu’ils se fassent délivrer une carte d’artisan par la Direction de l’artisanat.
Akli. N