Le contournement de la ville en piteux état

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Un tronçon de près de deux kilomètres du chemin de wilaya n°127, reliant El Hachimia à Sour El Ghozlane, est en piteux état. Cette portion de la route est en fait un contournement de la ville d’El Hachimia réalisé il y a quelques années pour désengorger la ville. La portion en question est en proie à la dégradation depuis maintenant plusieurs années et son état ne cesse de se détériorer au fil des jours. À l’origine de cette situation, le passage de centaines de poids lourds se rendant dans les carrières d’agrégats situées dans les localités d’Ahl Regab et de Hmamam Ksana. Le flux incessant de camions de gros tonnage souvent surchargés a sérieusement détérioré la chaussée laquelle présente des déformations. Le revêtement est sérieusement usé en plusieurs endroits du tronçon rendant ainsi la circulation laborieuse et surtout très dangereuse. Pour éviter les portions dégradées, les usagers sont contraints de slalomer exposant leurs et celles des autres usagers aux dangers d’accidents. Les automobilistes qui empruntent ce contournement parlent d’un véritable calvaire qu’ils endurent au quotidien. Certains de ces automobilistes suggèrent aux responsables de la direction des travaux publics de procéder à un décapage de la chaussée et la pose de tout-venants pour conforter la route et ce pour limiter les dégâts causés aux véhicules. Nous apprenons d’une source locale qu’un projet de réhabilitation de ce tronçon du chemin long de 1.7 km a été inscrit par les services de la DTP. Selon notre source, le projet en question a été confié à une entreprise réalisatrice. Seulement, le lancement des travaux a été ajourné pour, confie-t-on, des problèmes de financements. Des difficultés de financement de projets de développement, il en existe beaucoup aussi à Bouira et à travers tout le pays. Elles sont la conséquence du manque de ressources financières induites par la crise économique qui touche le pays depuis plus de trois ans. En tout cas, beaucoup parmi les automobilistes espèrent le lancement du projet de modernisation du tronçon en 2018 pour mettre fin à un clavaire qui dure depuis plusieurs années. Ceci dit, et si ce tronçon venait à être réhabilité, des mesures s’imposent pour éviter une dégradation rapide du revêtement. Le contrôle strict du poids des camions de gros tonnage peut en effet limiter l’usure du revêtement surtout si l’on sait qu’un camion use la chaussée 20 à 100 fois plus qu’une voiture.

D. M.

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