… Et des tractations pour des compromis à Béjaïa

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Des partis, ayant obtenu des majorités relatives à l’issu du double scrutin du 23 novembre dernier, peinent à transcender leurs divergences pour éviter le blocage des APC. Dans les communes, où il a obtenu des majorités relatives, le FFS à tout de même, réussi à convaincre ses adversaires d’intégrer l’exécutif dans, au moins, 17 APC. «Nous avons tout fait, pour éviter le blocage des APC, où le FFS a eu des majorités relatives. Nous avons instruit nos élus, pour qu’ils privilégient la voie du dialogue avec les autres partis afin de pouvoir installer les exécutifs communaux», nous explique un cadre du plus vieux parti de l’opposition. Néanmoins, ajoute notre interlocuteur, «les élus du FFS à Toudja et Fenaia Il-Maten peinent, jusqu’à maintenant, à convaincre les autres partis à intégrer l’exécutif communal», soulignant que les tractations, pour trouver un «compromis», se poursuivent toujours. Ayant obtenu des majorités absolues dans deux communes, à savoir Tizi N’Berber et Souk El-Tenine, et une majorité relative à Tamridjt, le RND laisse ses élus prendre l’initiative. «Nous avons laissé l’initiative à nos élus, sans leur donner de directives. Néanmoins, ils nous consultent, pour qu’on puisse donner notre avis», souligne le coordinateur du bureau de wilaya du RND, Kamel Bouchoucha. Regrettant la démarche de quelques partis politiques, Kamel Bouchoucha précise que «le RND prône le dialogue dans le respect des règles du jeu». À propos des APC, où les exécutifs communaux peinent à être installés, notre interlocuteur invite, notamment, les élus du RCD «à accepter le jeu des alliances et faire des concessions», car, a-t-il expliqué, il y va de l’intérêt de tous, surtout des administrés. Le FLN, arrivé en pole position dans quatre communes, est confronté à une situation alambiquée dans la municipalité de Taourirt-Ighil, où ses sept élus sont, au jour d’aujourd’hui, dans l’incapacité de faire alliance avec leurs pairs de la liste indépendante «Tadukla». Les élus de cette liste, au nombre de six, contestent même la validité du scrutin du 23 novembre dernier, tout en qualifiant, le 10 décembre dernier, l’installation du maire d’«illégale». Il faut dire que la majorité des APC qui sont confrontées à des situations de blocage sont celles, où le RCD a obtenu des majorités relatives, à l’image de Sidi Aïch, Béni Maouche, El-Flay et Aokas. Appréhendant des situations de blocage, dont les conséquences seront plus que pénalisantes pour les citoyens, les responsables locaux de quelques partis politiques prônent le dialogue, pour transcender les divergences.

F.A.B.

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