Après la marche du Cnapest, avant-hier, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la direction de l’éducation réagit. Elle dénonce les «déclarations mensongères» de quelques membres du bureau de wilaya du syndicat. La direction de l’éducation salue «les milliers» d’enseignants qui n’ont pas arrêté de travailler une seule journée, faisant preuve de leur «conviction» que les problèmes se résolvent avec le «dialogue», et «privilégiant l’intérêt des enfants». Concernant la marche d’avant-hier, la direction affirme qu’elle comptait «beaucoup de retraités et de fonctionnaires venus d’autres wilayas». Elle affirme que les initiateurs de la marche «ont menti», et que les cours «n’ont pas été interrompus, même pas pendant une heure, dans la majorité des établissements». Selon la direction, la grève partielle que connaissent certains lycées aurait pu être évitée, «si le Cnapest avait respecté le PV de la réunion qui l’a regroupé avec le directeur de l’éducation le 27 Septembre écoulé». Concernant l’affaire de l’enseignante agressée, la direction atteste qu’«aucune plainte n’a été déposée», que ce soit de la part de la concernée ou de la part du syndicat qui a entrepris la démarche de la grève sans préavis, demandant le départ de deux responsables sous prétexte qu’ils n’ont pas protégé l’enseignante. A ce propos, la direction de l’éducation précise, qu’étant une administration publique, elle est sous l’autorité du wali et du ministère, et que son rôle est d’engager un avocat pour l’enseignante, à condition que celle-ci dépose plainte, «chose qui n’a pas été faite», précise-t-on. Notons que, selon la même direction, «le directeur, après avoir eu connaissance de l’affaire, a constitué une commission d’enquête composée de plusieurs parties, excepté le Cnapest qui a refusé». «Plusieurs propositions et tentatives ont été faites pour sortir de la crise, mais celles-ci ont été avortées par le Cnapest», regrette-t-on. La direction de l’éducation fait part, en outre, de «plusieurs dépassements et violations de lois de la part du syndicat».
K.H.