Dans votre réponse quant à l’article intitulé «Pression et surcharge au pavillon des urgences», vous ne faites que confirmer ce qui est rapporté dans notre article. Cependant, nous ne sommes pas d’accord avec vous sur certains points à savoir les prestations de service de la polyclinique d’Ath Mansour. Bien au contraire, même si cette infrastructure reçoit une partie des accidentés du tronçon de l’autoroute d’Ath Mansour et d’El Mehir, les victimes de ces accidents survenant sur le tronçon Bechloul/M’Chedallah sont automatiquement orientés vers le pavillon des urgences de M’Chedallah au même titre que ceux de la RN5 et la RN26 en plus de ceux de la RN30 et la RN15. À propos de la salle opératoire de ce pavillon des urgences réaménagée et équipée pour prendre en charge notamment les césariennes, elle n’a fonctionné après sa remise en service en 2014 qu’à peine trois (3) mois avant d’être fermée. Les chirurgiens exigent un certificat de conformité que l’ex-ministre de la santé Mohamed Boudiaf a promis de remettre en 2015 durant sa visite dans la région mais non transmis à ce jour. À propos du nouvel hôpital de 120 lits en cours de réalisation, malgré les menaces et mise en garde de l’ex-ministre Boudiaf et quatre (4) walis successifs à l’encontre de l’entreprise de réalisation à savoir Ali Bouguerra, Maaskri, Mouloud Cherifi et enfin l’actuel wali Mustapaha Limani, l’avancement des travaux est toujours au pas de tortue bien qu’il ait consommé deux fois ses délais de réalisation de 28 mois. Ce projet est à peine à 60 % de délai de réalisation, soit toujours au niveau des gros œuvres sachant que les travaux de finition sont des seconds œuvres. Des travaux qui n’ont pas encore démarré et qui consommeront plus de temps. Nous vous conseillons de faire une tournée durant les heures de pointe et de grande affluence des malades pour vous rendre compte de visu de la surcharge de ce pavillon des urgences.
Bureau de Bouira