Thuqna thufra, son nouvel album, présenté et des tournées envisagées

Partager

Par ailleurs, le chanteur Taleb Tahar a organisé un point de presse pour présenter son dernier album intitulé «Thuqna thufra» composé de neuf chansons, dont une en hommage à Kheloui Lounas, Ahcène Mézani et Sid Messaoudi, qui ne sont plus de ce monde. L’hommage rendu à ces derniers n’était pas fortuit. «Tagmats n’est pas ignorée et c’est avec l’union que nos chanteurs pourront s’encourager les uns les autres. Le combat identitaire a été fait par ces artistes (toutes disciplines confondues) à qui nous rendons un grand hommage et reconnaissance», dira le P/APC Ouahab Aït Menguellet. De son côté, la directrice de la culture de Tizi-Ouzou, Mme Nabile Goumeziane, soulignera : «Je suis très contente de cette rencontre autour de Taleb Tahar qui vient de lancer son nouvel album et de ces retrouvailles avec le grand public et les fans du chanteur et de la chanson kabyle. Le gala est gratuit au profit du public. Le point de presse s’est transformé en une grande rencontre avec le public en or. Un moment d’une grande joie !» Le manager Samir Bouakline révèle qu’ «un programme de tournées à l’intérieur du pays (Tiaret, Bouira, Alger…) et à l’étranger (France, Canada, États-Unis), est en préparation». Le style de Taleb Tahar n’a pas changé depuis 1970 : «Nous n’avions pas les moyens nécessaires d’aujourd’hui», dira-t-il. Dans l’une de ses réponses, le chanteur se désole d’être mal reçu par les directeurs de la culture et de maisons de la culture de Béjaïa et de Bouira. De son côté, le SG du syndicat des artistes, Rabah Ouferhat, soulignera que «la meilleure façon d’aider un chanteur est d’acheter son produit», avant de revenir sur les problèmes rencontrés par ces artistes, notamment le piratage : «Il faut combattre le piratage et le téléchargement», notera-t-il. Selon le producteur Abdenour Massinissa, «l’album de Taleb Tahar revient à 50 millions de centimes et le CD est vendu à 120 DA». Concernant la préparation de cet album, le chanteur dira: «Il a été fait dans une période très douloureuse», avant de revenir sur cet épisode : «J’ai engagé le travail avant ma maladie, puis j’ai arrêté une fois hospitalisé et j’ai repris après». Le producteur revient à la charge pour dénoncer : «Les feux sont au rouge, il faut améliorer la situation». Au sujet des directeurs de la culture de Bouira et de Béjaïa, le chanteur se dit perplexe : «Je ne vois pas pourquoi et à Tizi-Ouzou tout le monde est reçu à bras ouverts». L’histoire de Hayzia en langue kabyle a impressionné le directeur de la radio, Azouz Arezki. À la fin du point de presse, il a été procédé à la vente dédicace de l’album évalué à 120 DA.

M. A. T.

Partager