Une journée de sensibilisation, pour lutter contre Aedès Albopictus, communément appelé le moustique tigre, a eu lieu, mardi dernier, à la maison de la culture de Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
Cette conférence, animée par Mohamed Hammou, docteur en entomologie et spécialiste en maladies transmissibles et Idir Oulamara, biologiste à la direction de la santé, a été organisée par l’association scientifique et écologique, «Arc en ciel». Idir Oulamara a traité le thème, «Le moustique tigre présent dans notre pays» et révèle que, pour la première fois, deux cas ont été enregistrés en 2010 à Larbaâ Nath Irathen et à Illoula Oumalou. Il est à signaler que ce moustique est un vecteur de maladies dangereuses, telles que la dengue, le chikungunya, le virus Zika ou encore la fièvre jaune. Il est à rappeler que ce moustique a été vu en 2015 à Aïn El Turc, à Oran. Les habitants du vieux Kouba, à Alger, se sont, eux aussi, plaints de la présence de ce moustique bizarre. En France, 40 départements sont en alerte. En effet, 2 enfants font la description de cet insecte qui se prolifère à travers le monde entier. Il voyage aisément dans des pneus usés et dans des conteneurs. Le moustique tigre, moins d’un cm, est aisément reconnaissable à ses rayures noires et blanches sur le corps et les pattes. Les boutons, engendrés par la piqûre de ce moustique, sont plus gros et plus rouges que les moustiques communs. Les conférenciers expliquent que le complexe industriel de Rouïba a été envahi par le moustique tigre, un danger pour 4 000 ouvriers. Il est à signaler également que la maladie touche plus de 200 millions de personnes par an, dans le monde. Les conférenciers soutiennent aussi que cet insecte, qui prospère dans les zones humides, provient de l’Asie du sud-est et a envahi l’Europe et l’Amérique depuis les années 1970. Les conférenciers concluent leurs interventions, en conseillant le public présent d’assurer une propreté continue, d’associer les pouvoirs publics et les collectivités locales, d’organiser des actions communes, d’investir dans la gestion des déchets, d’organiser des actions de sensibilisation et d’éradication des décharges publiques, ainsi que d’installer des stations d’épuration, entre autres mesures à prendre.
M. A. Tadjer

