La police sévit !

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Les automobilistes de passage à Aïn El Hammam-ville sont surpris de la fluidité de la circulation qui était difficile, notamment à la grande rue ou le carrefour des horloges, un mardi, jour de marché.

Les stationnements gênants ou interdits sont ainsi sanctionnés par des sabots de Denver clouant sur place les véhicules en infraction, en sus, les conducteurs ciblés sont astreints à une amende. Certains véhicules vont se stationner dans certains endroits où ils réduisent considérablement la chaussée. Les autres voitures doivent franchir à vitesse réduite, presqu’à l’arrêt, ce goulot d’étranglement. Au niveau « du monument », les camions vendeurs de fourrages, stationnés des deux côtés de la chaussée, compliquent encore la circulation. Pour procéder au chargement des camionnettes des éleveurs venus s’approvisionner, deux files de voitures bloquées sur les deux voies exécutent un concert de klaxons que personne ne semble entendre. À présent, ces difficultés sont prises en charge par la sûreté de la daïra qui d’aucuns espèrent n’accomplit pas une opération conjoncturelle. Par ailleurs, de nombreux commerçants occupent indûment des places devant leurs magasins. Ne se contentant pas de squatter le trottoir, ils réservent une place ou deux à leur véhicule en alignant plusieurs caisses sur la chaussée. Les services concernés devraient veiller à les dissuader de pratiquer de tels agissements. Signalons que des marchands ambulants qui s’installaient habituellement les jours de marché seulement, sont devenus sédentaires et occupent avec leurs baraques les deux accotements de la grande rue ne laissant qu’un minuscule passage aux piétons et aux véhicules. Des altercations entre automobilistes cherchant une place de stationnement et ces «squatteurs» sont souvent enregistrées.

A.O.T.

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