Une décharge publique gênante

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En dépit d’un temps clément, personne ne peut s’approcher de l’arrêt des fourgons à destination des Issers au centre-ville. En effet, des odeurs nauséabondes se dégagent de ce dépotoir à ciel ouvert improvisé dans cet endroit pourtant qui sert de parc de stationnement aux automobilistes depuis qu’il a été aménagé. «On croyait qu’il allait servir de gare routière. Mais, voilà qu’il grossit chaque jour avec ces tonnes d’immondices et de gravats que viennent jeter des inconscients», remarquera un voyageur de transit par cette ville en direction de Tizi-Ouzou. En plus, dira un riverain, il y a aussi des carcasses de veau, des peaux de moutons qui y sont jetées. «Vraiment, cela nous empoisonne la vie. Non seulement, les odeurs sont gênantes mais aussi ces immondices de tout genre attire les chiens errants», souligne la même personne. Cette décharge constitue un endroit pour la prolifération de rongeurs et d’insectes. C’est dire que le laxisme de l’ancien exécutif communal y est beaucoup dans la transformation de ce lieu en dépotoir. «Si les contrevenants étaient pénalisés, la situation n’arriverait pas à ce point. Je pense que la nouvelle équipe lui trouvera une solution. Il faudra peut être clôturer tout le site et l’aménager pour servir de gare routière à tous les transporteurs vers toutes les directions», souhaitera un commerçant du coin. Il est utile de souligner que certains endroits réservés aux transporteurs sont gênants et congestionnent la circulation en ville, notamment sur la route principale. On citera par exemple ceux desservant Draâ El-Mizan. «Vous voyez, les chauffeurs de taxis occupent presque toute la chaussée. Pourtant, il existe un endroit pour les délocaliser. Il s’agit de ce grand espace transformé en décharge», nous signalera un autre commerçant qui nous montrera les eucalyptus qui servent d’urinoirs parce que la ville est dépourvue de toilettes publiques. «Au lieu de laisser les gens faire leurs besoins partout, il faudrait que les responsables locaux pensent à implanter des cabinets d’aisance d’autant plus que maintenant les moyens existent», suggérera un autre intervenant.

A. O.

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