Le chemin de wilaya à l'abandon

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Le chemin de wilaya, reliant le chef-lieu de la commune de Boghni à Tizi-Ouzou, est dans un état peu reluisant. Cet axe routier, important sur l’échiquier de la wilaya pour les simples usagers de la route et les transporteurs de voyageurs et de marchandises, est à l’abandon. Pourtant, sur une étendue de plus de 15 kms, et à plusieurs endroits, la chaussée ne cesse de subir des dégradations, surtout en cette période hivernale. Les pluies abondantes de ce mois de décembre n’ont fait qu’empirer la situation avec l’apparition de nids de poules. Aucun tronçon n’est épargné par les dégradations, à commencer par celui du lieudit Ichiouache, sur le territoire de la commune de Boghni, où la circulation des véhicules, au niveau de la zone d’extension urbaine, est devenue difficile. De même, au niveau de la commune de Maâtkas, plus particulièrement avant d’arriver au pont de Kantidja, la situation est presque similaire, en plus des éboulements constatés ça et là. Les opérations d’entretien, menées périodiquement par les ouvriers de la direction des travaux publics de la wilaya, n’ont pas permis la préservation de la chaussée des eaux pluviales. En ce sens, il faut savoir que les constructions, qui ne cessent d’apparaître au long de ce chemin de wilaya, très étroit pour avoir une circulation plus au moins fluide, ont compliqué davantage le rétrécissement de la route et le drainage des eaux pluviales en l’absence de caniveaux. Plus que jamais, un plan de réhabilitation doit être entrepris dans ce chemin, à cause du calvaire que connaissent ses usagers au point o&ugrave,; affirment certains administrés de la commune, «aller à Tizi-Ouzou est devenu un projet». Il est à signaler que cette voie de communication, assurant la liaison vers le sud de la wilaya sera inondée par le barrage de Tleta, allant de Kantidja vers Tirmitine, ce qui nécessitera la réalisation d’une autre voie de contournement.

Merzouk Haddadi

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