Formation aux techniques d'oléiculture

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Une journée d’information portant sur le développement de l’oléiculture, durant la journée de jeudi dernier, a été programmée à l’école primaire Ait Saada dans la commune de Yattafen. La journée a été initiée au profit des oléiculteurs de la commune avec la présence de différents responsables de l’agriculture, à l’instar de Kaci Boukhalfa inspecteur principal en phytosanitaire, Djouadi Rachid subdivisionnaire de l’agriculture de Béni Yenni, Ben Abderrahmane Lakhdar CTA de la commune de Yattafen, Moulla Aomar représentant de la chambre agricole /profession oléicole, Aoudia Nabil secrétaire général de l’association culturelle Tadukli d’Ait Saada, Gaidouni Hamid président de la chambre agricole de Tizi-Ouzou. Cette journée d’étude animée par Kaci Boukhalfa a été l’occasion pour expliquer aux oléiculteurs qu’il existe tout un itinéraire technique à suivre selon les caractéristiques de la variété Chemlal de Kabylie. L’on préconise de travailler le sol et irriguer les arbres et les tailler. Le conférencier a développé le thème de «création et conduite d’un verger oléicole et l’alternance», ainsi que la fructification d’un l’olivier. Il a insisté sur la période de la récolte qui garantirait une bonne qualité de l’huile d’olives, celle-ci s’étale, selon lui, du 10 novembre au 15 décembre. Comme l’huile d’olive passe par différents stades de maturité, les conditions de traitement sont primordiales pour garantir une bonne production sur le plan qualitatif et quantitatif. Aussi, le respect des procédés avant, pendant et après la récolte des olives notamment, le transport et le stockage. En cas de sécheresse, il est important de veiller à l’arrosage régulier des oliviers, préconise-t-il. «Il faut privilégier une récolte manuelle. La durée de stockage dans les filets ne doit pas dépasser les trois jours, afin d’éviter la dégradation du fruit», conseille-t-il. Sur un autre point, M. Kaci Boukhalfa a évoqué les différentes maladies transmises par les insectes qui touchent les oliveraies, particulièrement la tuberculose de l’olivier, en expliquant les procédés les plus efficaces pour lutter contre ces fléaux. Il insistera ensuite sur l’importance de l’entretien des champs, la bonne utilisation des engrais et la taille des arbres. Un débat a été ouvert pour permettre aux présents de partager leurs expériences et de soumettre leurs préoccupations aux professionnels du secteur.

Karima Ait Ouarab

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