Alors que l’on annonçait son engagement avec le MOB, Abdelkrim Bira se rétracte à la dernière minute.
Il a appelé dans la soirée d’avant-hier le président du conseil de gestion pour l’informer de revoir à la hausse la durée du contrat, qui était de 6 mois, pour pouvoir signer avec les Crabes, chose que la direction a refusé. «Biskri m’a appelé avant-hier tard dans la soirée pour me demander de revoir la durée du contrat à 18 mois, chose que j’ai refusée, car on s’est entendus au début pour un contrat de 6 mois, en lui assurant que s’il arrive à atteindre l’objectif assigné au club, on pourra négocier un prolongement. Malheureusement, il n’a pas accepté. Donc Bira ne sera pas notre coach. On va se réunir aujourd’hui (hier) pour décider de la suite à donner», a avoué Rezki. Ainsi, la direction en est à son deuxième couac, après Neghiz qui a tout conclu avec le club, avant de se rétracter à la dernière minute, pour s’engager avec le NAHD. D’aucuns se demandent si c’est un problème de communication ou de faiblesse dans les négociations. Sur un autre volet, les joueurs, qui ont repris les entraînements dimanche dernier, poursuivent la préparation du prochain match contre le MB Hssasna comptant pour les 1/16es de finale de la coupe d’Algérie, programmé vendredi à 14h30 au stade du 13 avril de Saïda. Avec le renoncement d’Abdelkrim Bira de prendre la barre technique du MOB, c’est toujours Hakim Sebâa qui assure les entrainements. Côté recrutement, la direction veut se séparer de Nezouani après avoir libéré Baouali et Bentayeb, tout en cherchant à renforcer le club par deux milieux de terrain et un gardien. Pour cela, plusieurs joueurs ont donné leur accord de principe pour défendre les couleurs du MOB et la direction n’attend que le règlement de leur situation vis-à-vis de la CRL pour s’engager avec les Crabes. Notons que le match de vendredi face au MBH sera marqué par le retour de Salhin alors que Bouldieb souffre toujours des adducteurs et ne sera pas de voyage à Saida.
Les entraîneurs des jeunes catégories toujours en grève
Les entraîneurs des jeunes catégories et tous les fonctionnaires du MOB qui sont en grève illimitée depuis le 1er janvier dernier sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur action afin de récolter leur droit, qui se résume à 7 et 12 mois de salaires impayés. La direction, à sa tête Mustapha Rezki, a décidé unilatéralement de résilier les contrats des 26 grévistes et d’engager d’autres entraîneurs pour les remplacer, chose qui n’a pas marché comme souhaité par les dirigeants car les jeunes joueurs ont refusé de s’entrainer avec les nouveaux coachs, ce qui a mis la direction dans l’embarras. La direction, par l’intermédiaire du premier vice-président du CSA, a invité les grévistes à une réunion pour hier, afin de trouver une solution à un problème qui devrait être résolu en un round de négociation. Après l’engagement de Mustapha Rezki en sa qualité du président du conseil de gestion de la société, les entraîneurs et fonctionnaires du CSA se sentent abandonnés. D’après certains grévistes rencontrés au stade de l’UMA, les joueurs n’ont pas eu encore de crampons alors que la phase aller est achevée depuis quelques jours. Ils jouent les matchs officiels avec des anciennes tenues sans parler des conditions de déplacements, à l’image de celui d’Annaba où deux catégories ont élu domicile dans un camp d’étoile dépourvu de toutes commodités, ou le déplacement de Sétif avec pas moins de cinq joueurs intoxiqués. En plus de l’inexistence de moyens, ceux qui poussent au pourrissement oublient qu’ils sont en train de priver le MOB de profiter des compétences de certains entraîneurs qui disposent de diplômes CAF A, CAF B et CAF C, ainsi que d’un DTS diplômé du Canada, en l’occurrence Smail Hammadouche, qui a démissionné de son poste de directeur technique et sportif avant-hier pour les mêmes raisons. Une question reste posée : qui cherche le pourrissement ?
Z. H.

