Boudouaou El Bahri fête Yennayer

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Après l’officialisation de yannayer, à l’instar de toutes les localités du pays, Boudouaou El Bahri a fêté vendredi 12 janvier le nouvel an amazigh dans la joie et la convivialité. Ainsi, comme pour toutes les autres fêtes nationales, les rues du chef-lieu et les principaux quartiers ont été pavoisés de drapeaux alors que bien avant, depuis plus d’une quinzaine de jours, une commission de préparation du programme avait été installée au niveau de l’APC en collaboration avec l’association nationale de volontariat (ANV) «Touiza». Dans la soirée de vendredi, l’ANV Touiza à préparé le dîner traditionnel de Yannayer où un couscous roulé à la main a été servi aux nouveaux élus, à leur tête M. Ahmed Lebouiri, P/APC, s’étaient retrouvés au centre de vie associative et des métiers de l’humanitaire «Feu Si Larbi Touat» de ladite association de travail volontaire «Touiza»,sis, à proximité du siège de l’APC, accueillis par les membres du bureau exécutif, du conseil d’administration et de nouveaux jeunes adhérents venus d’Alger, Bouira, Tizi-Ouzou et Boumerdès notamment. L’occasion fut saisie tant par le maire M. Lebouiri et M. Maamar Attatfa le nouveau président de Touiza et membre fondateur pour amorcer une nouvelle dynamique d’échanges et de travail en commun. Au demeurant, tenant compte des conditions météorologiques, c’est au niveau de la bibliothèque communale située à trois kilomètres environ du chef-lieu de commune qu’il avait été décidé d’organiser toutes les activités programmées comme la conférence sur yannayer, les différentes expositions des artisans de la localité. «Yennayer c’est notre histoire, nos coutumes et traditions ancestrales ne diffèrent pas vraiment. Pour le couscous, il est roulé à la main comme à travers toutes les nombreuses contrées du pays sauf que pour son accompagnement, il diffère d’une région à une autre selon ce qu’on possède comme c’est le cas pour les gâteaux traditionnels», confiera la présidente de l’association El Islah. Des artisans qui perpétuent un savoir-faire ancestral dans la fabrication de paniers en doum ont exposé et à mis en vente une grande gamme de paniers. «Malheureusement, les gens préfèrent utiliser les sachets en plastique qui polluent l’environnement. Au lieu des paniers increvables de nos aïeux. Pour précision, la fabrication d’un panier exige une semaine de travail», dira l’une des filles tenant un stand dans l’exposition, où le prix proposé est de 800 DA. Par ailleurs, les volontaires de Touiza ont occupé avec leur importante exposition, la grande salle de lecture et ont profité pour sensibiliser les jeunes dudit quartier au volontariat. «C’est vraiment très réjouissant de vivre une telle journée dans la convivialité et la chaleur humaine», déclare Hassiba, une des animatrices de Touiza, tout en ajoutant qu’elle s’était déjà entendue avec toutes les femmes exposantes pour l’organisation d’un concours culinaire de plats et de gâteaux traditionnels pour l’année prochaine.

Essaid Mouas

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