Reprise de la grève mardi !

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Le Cnapeste-Béjaïa s’apprête à enclencher, dès mardi prochain, une autre grève illimitée, pour réitérer ses revendications. La grève sera, en effet, ponctuée par des sit-in cycliques, devant la DE, dont le premier sera observé, mercredi prochain. «Réuni le 9 janvier 2018 à l’effet d’examiner les derniers développements générés par la grève illimitée, enclenchée par notre syndicat le 27 novembre 2017, le Conseil de wilaya du Cnapeste tient à dénoncer vigoureusement la volte-face de la Direction de l’Éducation qui, sur injonction du ministère de tutelle, vient de piétiner ses engagements, en procédant à des ponctions provocatrices sur les salaires», écrit le Cnapeste dans un communiqué. Le syndicat explique également que «l’ensemble des problèmes soulevés par le Cnapeste-Béjaïa (…) ne font pas, à ce jour, l’objet d’une sérieuse et réelle prise en charge». Par conséquent, «le mécontentement des enseignants(es) est, aujourd’hui, largement justifié». Plus loin, le Cnapeste estime qu’«au lieu de tendre à créer un climat d’apaisement et à travailler sur le règlement des dossiers posés, la Direction de l’Éducation s’ingénie à trouver des échappatoires et à ajourner le règlement des dossiers en souffrance». Dans ce chapitre, le Cnapeste s’interroge sur les réponses réservées par les responsables du secteur aux milliers de situations administratives et financières en instance : l’assainissement et la régularisation du dossier du logement, la mise en service du siège de la médecine du travail, le manque en moyens pédagogiques et didactiques, le mauvais fonctionnement d’un certain nombre d’établissements des trois paliers, le sort confus des engagements pris sur les différents procès-verbaux quant au règlement des situations individuelles et collectives des enseignants(es). «En plus de ces situations en état de blocage, dont certaines remontent à plus de cinq années, le Cnapeste–Béjaïa signale que de l’ensemble des actes administratifs, déposés au niveau du contrôle financier, seulement moins de 20% ont été visés, respectant ainsi les délais, et ce en dépit du budget complémentaire octroyé par le MEN. Cette accumulation de situations en souffrance rend la gestion, au niveau de la Direction de l’Éducation, de plus en plus inextricable et fait peser de lourdes menaces sur le secteur», dénonce-t-on, soulignant que «le Cnapeste–Béjaïa n’est nullement responsable de l’instabilité que vit actuellement le secteur à Béjaïa. Les déclarations officielles des responsables à tous les niveaux, allant dans le sens de l’analyse faite par le Cnapeste sont une reconnaissance de la légitimité de nos revendications et de notre combat».

F. A. B.

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