«La nationalisation de la fête est une suite logique»

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Le secrétaire général du FLN a choisi la localité de Yakouren, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, pour la célébration du Yennayer, en compagnie de sa femme et de sa fille. Il a été invité par les comités de villages et l’APC locale, présidée rappelons-le par son parti. M. Ould Abbès a été accueilli par les notables de la région et des militants et cadres du parti dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Les festivités ont été entamées par le dépôt d’une gerbe de fleurs au carré des martyrs, suivi d’une grande marche à travers toute la ville de Yakouren. Dans sa prise de parole, Ould Abbès a mis en exergue l’historique du combat identitaire, notamment la crise berbériste de 1949. A ce propos, il rendra hommage à feu Hocine Aït Ahmed qui, dira-t-il, «a privilégié l’unité nationale». Pour Ould Abbès, l’intérêt de la nationalisation de Yennayer n’est pas dans l’aspect «chômée payée», mais dans sa symbolique. Il dira que sa consécration comme fête nationale «renforcera l’unité nationale», rendant hommage au Président Bouteflika qui a pris cette décision «courageuse» et retraçant les démarches entreprises dans le processus de reconnaissance identitaire, depuis 2002 à ce jour. Parlant de la localité de Yakouren, il dira que «c’était un bastion de la révolution». Evoquant l’académie berbère, il précisera qu’elle aura à sa charge «la tâche de promouvoir la langue et la culture berbères». Parlant au nom du président de la République, Ould Abbès estimera que la consécration de Yennayer «est une réponse à ceux qui ont péché dans les eaux troubles après les dernières marches des étudiants et lycéens à travers le territoire», il indiquera que c’est une «suite logique à un processus entamé depuis 2002».

K. H.

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