Les mauvaises conditions dans les cités décriées !

Partager

Les résidents de la cité universitaire Hasnaoua 1 ont manifesté dans la nuit d’avant-hier, contre les mauvaises conditions de vie au sein des cités U.

Une manifestation qui a dégénéré pour devenir une confrontation avec les forces de l’ordre. Les résidents de ladite cité, après une assemblée générale à laquelle ont appelé les comités, ont décidé de manifester contre les mauvaises conditions auxquelles ils font face quotidiennement dans la cité universitaire. Ces derniers parlent notamment du «chauffage non opérationnel». Pour le coordonateur des cités universitaire M. Belhocine, «les travaux pris en charge par la wilaya sont achevés. Ainsi, tous les pavions disposent de l’eau chaude et du chauffage et toutes les chambres sont chauffées (…) Pour les conditions de vie au sein des résidences, elles se sont nettement améliorées par rapport aux années précédentes». Le responsable avoue ne pas comprendre les raisons de la manifestation, qu’il dit toutefois, «respecter». À l’issue de ces manifestations, les étudiants parlent de trois blessés parmi eux et de six arrestations. Le recteur de l’université le Pr Tessa, réagissant à ces événements, appelle à un «minimum de sagesse et de retenue». Tout en précisant qu’il n’est pas responsable des cités, le recteur fera part des mauvaises conditions de vie des étudiants dans ces cités vieillissantes. Il fera en outre, le rapport direct entre le bien-être des étudiants dans les cités et le bon déroulement des choses sur le plan pédagogique dans les campus. «Nous avons des étudiants conscients et responsables, nous devons les écouter et les accompagner», dira-t-il. Le recteur positive Revenant sur les perturbations qu’a connues l’université juste après les vacances d’hiver, où l’université et le rectorat ont été fermés pour demander le départ du recteur, il estimera que c’est un signe de bonne santé. «Les protestations sont un signe de bonne santé de l’université. On a un contre pouvoir, l’administration d’un côté et les comités autonomes, de l’autre. J’ai essayé de travailler avec eux en étroite collaboration, on m’a soulevé des problèmes matériels. Certains ont trouvé des solutions, d’autres pas encore, notamment le problème de l’insécurité. Il faut que la quiétude règne dans l’enceinte universitaire», estimera le recteur. Et d’ajouter : «On a discuté avec eux, ils ont demandé mon départ, je reste serein avec mon équipe. On a entamé un chantier très lourd (…) Ce n’est pas facile d’être responsable d’une université». Notons que hormis quelques perturbations dans la faculté de Génie de constructions, les cours sont assurés d’une manière ordinaire à travers les différents départements de l’université.

K. H.

Partager