À peine installé, le nouvel exécutif communal a déjà pris connaissance de tous les projets non achevés et ceux non encore lancés, dont le chemin d’Iâzavène qui sera bientôt pris en charge. «Nous avons fait le point sur la situation et sur les opérations lancées, au lendemain de notre installation. Pour celles qui ne sont pas encore lancées, elles le seront incessamment», a confié un élu de cet exécutif. Il est à signaler que le chantier a été installé à Tafoughalt, et plus précisément à Iâzavène, afin d’entamer les travaux de bitumage du chemin menant à ce quartier sur une distance de plus de 2 000 mètres linéaires. «C’était une opération inscrite lors du mandat de l’exécutif précédent, mais elle n’a pas été lancée parce qu’il fallait attendre le passage des réseaux de gaz naturel. Son état, déjà dégradé après la réalisation de la conduite d’eau potable, a été délabré suite aux derniers travaux», a ajouté le même élu. Cette route, bitumée en tri-couches à la fin des années 90, n’a pas résisté longtemps, d’autant plus que son tracé était un peu difficile au lendemain de son ouverture comme piste. «Nous avons souffert de son état. Maintenant, la promesse que nous a donnée le maire sortant va enfin se réaliser. C’est un soulagement pour la population de cette localité qui dépasse les 1 500 personnes», a ajouté un membre du comité de village. À Tafoughalt, de plus de 5 000 habitants, beaucoup de travaux publics ont été entamés, à savoir le bitumage de deux pistes très importantes notamment celles d’Ath Abdellah et d’Ath Ouméziane. Par ailleurs, de nombreux chemins ont été dallés en béton, à savoir ceux allant vers Idemichène et Ihmitouchène. Il est à souligner qu’il ne reste que celui allant vers Iderouazène, où de nouvelles constructions, réalisées dans le cadre de l’habitat rural, ont poussé comme des champignons ces dernières années. Il est à noter que les habitants du village souffrent énormément de l’état dégradé du chemin principal, reliant le village à la RN25. Les responsables locaux expliquent qu’il devrait être pris en charge dans les PSD, d’autant plus qu’il fait partie d’un chemin intercommunal, desservant les communes de M’Kira et de Tizi-Gheniff. «En principe, ce chemin doit être élevé au rang de chemin de wilaya puisqu’il relie deux wilayas, à savoir celles de Tizi-Ouzou et de Boumerdès», affirment tous les maires qui se sont succédés à la tête des APC concernées.
Amar Ouramdane
