Houda Feraoun dément leur retrait

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La ministre de la Poste, des télécommunications, des technologies et du numérique, Imène Houda Feraoun, a fait savoir que les projets de lois sur la poste et des communications électroniques et le commerce électronique seront soumis au vote de l’APN, dans deux ou trois semaines.

«Les deux projets de lois sur le commerce électronique et la poste et les communications électroniques n’ont pas été retirés du parlement», a assuré la ministre, hier, sur la chaine III de la radio nationale. Mme. Feraoun a expliqué que ladite loi sur les règles générales de la poste et des communications électroniques «a été discutée en commission et débattue en plénière et qu’un nombre d’amendements a été demandé par certains députés», précisant que cette loi «est prête à passer au vote». La loi sur le commerce électronique a fait la moitié du chemin, selon la ministre, il reste le débat en plénière, «qui sera probablement programmé cette semaine ou la semaine prochaine en fonction de l’agenda du parlement». En effet, ces deux projets de loi «seront présentés au vote en même temps dans les deux ou trois semaines à venir», a affirmé Mme. Feraoun qui a tenu à souligner que ces deux textes boosteront le secteur des TIC. «Ces deux projets de loi n’apportent pas un changement radical à la gestion des TIC et commerce électronique en Algérie, mais des rectifications et des mises au point», a-t-elle précisé. En ce qui concerne la loi sur la poste et les communications électroniques, la ministre a fait état des nouveautés technologiques qui ont ouvert de nouveaux chantiers, notamment «l’ouverture de la boucle locale qui aidera les jeunes entrepreneurs dans le cadre du déploiement de l’accès à Internet dans le résidentiel». S’agissant du commerce électronique, la responsable a souligné la nécessité de protéger le consommateur et le commerçant dans un cadre réglementaire : «Nous comptons sur cette loi pour encadrer le commerce électronique et nous laisserons la banque d’Algérie mettre en place les détails techniques en ce qui concerne la plateforme de paiement électronique». Au sujet des terminaux du paiement électronique (TPE), elle dira : «Le commerce optronique est nouveau en Algérie et le terminal du paiement électronique n’a jamais existé dans notre pays. Aujourd’hui, si on veut qu’il rentre dans nos marchés, il faut faire les bons choix», faisant état d’un cahier de charge de 10000 à 50 000 TPE qui a été préparé par Algérie Poste. Mais il ne faut pas s’arrêter là selon la ministre, «car l’économie nationale en souffrira si on continue à acheter à l’international ces terminaux. Donc, on a demandé dans ce cahier de charge pour qu’il y ait des verrous pour que seuls les fabricants puissent soumissionner et une fois un fabricant ou plusieurs sont identifiés, ils seront démarchés et la condition qui leur sera imposée sera de créer des partenariats technologiques avec des fabricants nationaux publics et privés pour les fabriquer en Algérie, ne serait-ce que dans le cadre du montage dans un premier temps», a-t-elle précisé, soulignant que le ministère de l’Industrie «a favorablement accueilli l’idée ».

Samira Saïdj

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