Les chiens errants prolifèrent

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Les chiens errants, qui sont en augmentation constante, inquiètent les habitants des villages situés notamment sur la côte-Ouest de Béjaïa.

Dans ces villages, les déchets et les ordures en tous genres jonchent la RN24, représentant ainsi un réel danger pour la santé publique. «Dans nos villages, jadis très calmes et paisibles, il ne fait plus bon vivre», affirme un habitant de Oued Dass, un petit village envahi, ces derniers mois, par des meutes de chiens. Dans ce village balnéaire, les chiens errants sont partout. De jour comme de nuit, ils se déplacent en grand nombre, faisant peur même aux plus téméraires. «Ils rôdent autour de nos maisons et, parfois, s’en prennent même à nos bêtes», dit un autre villageois de Oued Dass. Il en va de même pour, pratiquement, tous les villages touristiques situés sur la côte Ouest de Béjaïa. Sur la RN24, en allant de Boulimat jusqu’à Béni Ksila, des meutes de chiens errants pullulent. Pourtant, plusieurs campagnes d’abattage ont été, récemment, menées par les services compétents, avec le concours de l’association locale des chasseurs, sans pour autant parvenir à éradiquer ce fléau et mettre un terme aux dangers qui guettent les citoyens de ces localités. «Il y a eu plusieurs campagnes d’abattage de chiens errants dans la région, mais, au bout de quelques jours seulement, d’autres meutes de chiens errants font leur apparition sur la route, les plages et les champs», regrette un habitant du village Souk El-Djemâa, dans la commune de Toudja. «C’est vraiment inquiétant. La présence de ces chiens dans nos villages constitue un réel danger à prendre très au sérieux», ajoute-t-il. Les habitants de ces villages soulignent que «ces chiens deviennent de plus en plus menaçants», d’où «l’urgence d’y mettre un terme». «La lutte contre ces chiens doit être menée sur plusieurs fronts. Il faut, tout d’abord, commencer par l’éradication de toutes ces décharges. Il faut par la suite éclairer et garder propres les endroits qui attirent ces bêtes et renforcer en moyens humains et matériels les services de nettoiement et de ramassage d’ordures», suggère-t-on. Dans le cas contraire, souligne-t-on, «ces chiens qui commencent à devenir maîtres de certains lieux pourraient s’attaquer aux habitants dans leurs propres habitations».

F. A. B.

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