Tahar Hadjar rassure

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«La majorité des préoccupations soulevées par le Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP) ont été prises en charge, tandis que d'autres sont en cours de règlement», a tenu à rassurer, avant-hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar. La rencontre qui a regroupé le ministre et les représentants du SNCP, au siège du ministère, aura donc porté ses fruits.

Le premier responsable du secteur s’est engagé, lors de cette rencontre, de prendre en charge certaines préoccupations soulevées par le Secrétaire général du SNCP, M. Zoghbi Smati, alors que d’autres sont en cours de règlement. Il affirme dans ce sens que «certains points, soulevés pour la première fois au cours de cette rencontre, seront examinés en vue de prendre les décisions idoines.» Parmi les préoccupations en cours de règlement, le ministre de l’Enseignement supérieur cite, entre autres, «la question des grades en voie de disparition et dont les cas sont très peu nombreux et relèvent de l’ancien système.» Pour ce qui est de la revendication principale des chercheurs permanents relative au logement, M. Tahar Hadjar a fait savoir que «des solutions partielles existent.» Il rassure sur ce dernier point que «ce dossier sera pris en charge progressivement avec les parties concernées à travers le pays.» Le ministre de tutelle a indiqué, par ailleurs, que «cette rencontre s’inscrit dans le cadre des rencontres cycliques, organisées chaque trimestre avec les différents partenaires sociaux et organisations estudiantines, afin de prendre connaissance de leurs problèmes et évaluer les progrès réalisés.» De son côté, le Secrétaire général du SNCP, M. Zoghbi Smati, a tenu lors de cette rencontre à rappeler les revendications des chercheurs permanents. Il affirme, à cet effet, que le problème majeur des chercheurs permanents et qui est la cause principale de la fuite des cerveaux, est celui du logement, d’autant que, a-t-il dit, «le chercheur permanent n’ouvre pas droit aux différentes formules de logement en raison de son salaire qui ne répond pas aux conditions d’éligibilité aux dites formules.» Selon ce syndicaliste, la révision du statut particulier du chercheur permanent et l’élaboration d’un statut aux normes internationales permettant de recruter que des chercheurs titulaires d’un doctorat, «pourraient créer un problème par rapport à une minorité de chercheurs qui n’ont pas ce titre.» Le représentant des chercheurs permanents a, à cet effet, appelé le ministère à encourager cette catégorie à suivre une formation doctorale, pour supprimer définitivement les «postes en voie de disparition.»

L.O.CH

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