L'état de la route d'Ifarhaten irrite les transporteurs

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Les transporteurs desservant la localité de Boumahni à partir de la ville de Boghni ne décolèrent pas, en raison de l’état de la route notamment le tronçon allant du lieu-dit Tighilt N’Amar Aissa à l’antenne de la mairie. S’étendant sur plus de 900 mètres, cet axe routier se trouve dans une situation déplorable en l’absence d’opérations à même de le réhabiliter un tant soit peu. L’intervention des agents communaux pour réparer les parties dégradées en posant du tuf n’est pas une solution, de l’avis des transporteurs. Les dégradations constatées même par les usagers de cette route qui traversent une zone à forte concentration d’habitants issus des villages Izemouchene et Ifarhaten, sont importantes et visibles à chaque mètre traversé. Les travaux du gaz, le manque de réseau de drainage des eaux pluviales, les empiétements opérés sur la voie carrossable sont autant d’éléments qui rendent son entretien difficile. L’ancienne équipe à l’APC de Ain Zaouia a réservé 500 millions de centimes dans le cadre des plans communaux de développent (PCD) pour son revêtement en béton bitumineux, a-t-on appris. Une entreprise a même été retenue pour la prise en charge des trazeaux de revêtement, et son gérant aurait profité, selon un ancien élu local, «de la période électorale pour fuir ses responsabilités. On ne cessait pas de l’appeler pour entamer les travaux, mais en vain». La commune par le biais de ses services techniques a mis en demeure ladite entreprise, apprend-on. D’autres tronçons, faisant partie du chemin communal traversant les 16 villages de Boumahni ont aussi besoin de réhabilitation au vu de l’état de dégradation qui les caractérise.

Merzouk Haddadi

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