Les artères internes du chef-lieu embourbées

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Le chef-lieu communal de Boudjellil, situé à 87 kms au Sud-ouest de Béjaïa, est sujet à des insuffisances flagrantes en matière d’aménagement urbain. Si la rue principale de ce village, comptant quelque 6 000 habitants, est plus ou moins pourvue en aménagement, à savoir les trottoirs, éclairage public, caniveaux, entre autres, les artères internes sont, pour la plupart, dans un état lamentable, surtout à la tombée de la pluie. En effet, beaucoup de ruelles sont dans un état peu enviable, sans aucun aménagement. Les dernières pluies, qui se sont abattues, ont accéléré la dégradation des venelles communiquant entre les différents quartiers du chef-lieu. De la boue, des flaques d’eau et des trous sont constatés partout. «Dans l’état actuel des choses, on ne peut pas se déplacer aisément d’une ruelle à une autre, à cause de la boue et de la fange qui tapissent le sol. Il faut vraiment faire un effort pour ne pas se faire coller les pieds dans la gadoue. Cette situation dure depuis des lustres, sans que les différents exécutifs communaux, qui se sont succédés à la tête de l’APC n’aient pris en charge ce volet et ces problèmes dans lesquels nous pataugeons, surtout à la tombée de la pluie», regrette un habitant du chef-lieu. Une autre illustration concerne, à juste titre, le chemin qui mène au stade communal qui se trouve actuellement dans un état lamentable. D’une longueur d’environs 2 kms, ce tronçon est très fréquenté par les automobilistes et les piétons. La circulation y est presque impossible tant le sol à l’état naturel est gorgé d’eau de pluies et de boue. «Nous avons soulevé ce problème aux autorités communales, mais nos doléances sont restées lettre morte. Ce chemin a son importance capitale dans notre localité puisqu’il permet de communiquer en plus avec le stade communal, avec d’autres quartiers du chef-lieu. Sa prise en charge devient inévitable», tranche un habitant.

S. Y.

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