Seules 20 spécialités concernées par le service civil

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Le gouvernement vient de décider la réduction du nombre de spécialités médicales concernées par le service civil obligatoire.

En effet, la commission de réflexion intersectorielle a, lors des pourparlers avec le collectif autonome des médecins résidents algérien (CAMRA), proposé de réduire le nombre des spécialités concernées par le service civil. 20 spécialités seulement seront concernées par cette disposition sur les 67 existantes. Une annonce qui ne semble pas du tout satisfaire les médecins résidents, qui estiment qu’«il n’y a rien de nouveau». «Aucun accord n’a été conclu entre les deux partie concernées», a indiqué le représentant du CAMRA, lors d’un point de presse tenue à l’issue de la première partie de sa rencontre avec la commission intersectorielle. Lors de cette rencontre tenue en présence du ministre de la Santé, les membres de la commission ad-hoc ont proposé de maintenir l’obligation du service civil pour 20 spécialités contre 37 actuellement sur les 67 spécialités existantes. La commission en question a proposé également une prime d’installation qui a été accordée par les collectivités locale. «Une prime d’installation sera accordée par les collectivités locales aux médecins-résidents, dans le cadre du service civil, en fonction des zones et après la création du cadre juridique», a annoncé Mokhtar Hasballaoui. La fourchette de cette prime, qui a été proposée par le Premier ministre, «n’a pas encore été arrêtée», a encore indiqué le ministre. Par contre, la tutelle n’a pas cédé concernant la revendication relative à l’augmentation de salaire. «Le salaire des médecins-résidents ne peut pas être révisé à l’heure actuelle», a précisé le ministre, avant d’ajouter que «plusieurs dossiers sont en étude en attendant de trouver les solutions adéquates». Il a par ailleurs souligné que son département «ne fermera jamais les portes du dialogue, mais il ne peut travailler sans se référer aux lois de la République et à la réglementation en vigueur dans le secteur», faisant notamment allusion au service civil. Selon lui, la commission intersectorielle va étudier également «les différents dysfonctionnements que rencontre le secteur de la santé, dont les problèmes de transport, le manque de matériels et le service civil». Tout en soulignant l’importance de travailler dans le calme et la sérénité, M. Hasballaoui a appelé les médecins-résidents à «reprendre le travail dans l’immédiat». Toutefois, le ministre a affiché sa satisfaction quant au bon déroulement des négociations, notamment en matière de regroupement familial, de logement décent, de formation continue et d’amélioration des services techniques. A 17h, hier, les membres du CAMRA étaient toujours en réunion.

L.O.CH

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