Le programme de réalisation de logements connaît un bon départ avec l’installation de la nouvelle APC. Sur les 600 logements accordés à cette municipalité, 200 d’entre eux viennent d’être lancés. Ils sont situés sur la route vers Tahachat. D’ailleurs, l’entreprise est sur place et les travaux de terrassement sont menés à une cadence acceptable bien que le terrain semble un peu difficile d’accès. «C’est une aubaine pour nous. Ce sont des logements inscrits déjà. Mais avec notre arrivée à la tête de cette assemblée, nous avons accéléré les démarches. Finalement, le chantier est installé. Nous espérons que ces logements soient menés à bon port dans les délais», confiera un vice-président à l’APC. Pour notre interlocuteur, le problème des 80 logements RHP sis à Tizi-Gheniff- haut sur le CW107 ne tarderont pas à être raccordés au réseau d’assainissement. «Juste après l’action menée par les bénéficiaires, nous avons pris contact avec l’OPGI. Nous avons alors appris qu’une enveloppe financière a été dégagée pour le réseau d’assainissement. Il faut attendre les procédures nécessaires pour lancer le projet. En tout cas, cela ne va pas tarder», ajoutera le même interlocuteur. Dans cette commune où existaient de nombreuses cités de recasement à l’exemple de la cité dite de la « Gendarmerie » ou celle du stade, les pouvoirs publics ont accordé à l’APC un programme conséquent de logements qui éradiquera définitivement ces poches de bidonvilles. D’ailleurs, celle de la « Gendarmerie » a été déjà remplacée par des immeubles et les acquéreurs les ont occupés depuis plus de quatre ans. À ce niveau, il est attendu que les aménagements soient programmés incessamment d’autant plus que ces résidents avaient déjà recouru à des actions de rue pour se faire entendre. Dans cette ville, des projets de logements sociaux dont les listes auraient été déjà établies attendent d’être attribués. «Notre commune a bénéficié de nombreux projets dont ceux relevant du LSP. Si des retards ont été accusés dans l’attribution de ces logements, cela est dû surtout aux manques de certaines commodités. On ne peut quand même pas reloger des familles si ces logements ne sont pas dotés d’électricité, d’assainissement, d’eau et de gaz, sinon les contestations vont suivre», souligne un ex-élu de l’exécutif. Celui-ci reconnaît tout de même que de gros efforts ont été faits durant leur mandat en faisant bénéficier des centaines de familles de toits décents.
Amar Ouramdane