Le maire tranche pour sa prise en charge

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La salle de soins de Tachtiouine, l’un des villages les importants de Aït Yahia Moussa, a été fermée depuis une année. La décision a été prise par l’ex-directeur de l’EPSP de Boghni après qu’une délégation eut été dépêchée sur place et a constaté que la situation dans laquelle se trouvait cette unité de soins mise en service au début des années 80 ne répondait pas aux normes. L’infirmière ne pouvait ainsi pas exercer sa mission dans de bonnes conditions. D’ailleurs, ni l’ancien directeur ni même le maire ne se sont entendus au sujet de la prise en charge de cette structure. «L’ex-directeur de l’EPSP disait que c’était à l’APC de la prendre en charge, et de son côté le maire n’a pas accepté parce qu’il estimait qu’il n’y avait aucune enveloppe financière disponible à ce sujet. D’ailleurs, l’infirmière a été déplacée de son poste à la polyclinique du chef-lieu. Aussi, les habitants des quatre villages sans compter les hameaux environnants qui dépendent de cette salle de soins ont été du coup privés de ses services. Aujourd’hui, pour faire vacciner un bébé d’un mois, il faudra se déplacer à la polyclinique où il faudra avoir beaucoup de patience vu le nombre important des personnes qui y viennent», confie un membre du comité de village. Dernièrement, lors d’un conseil du comité technique de la daïra tenu à Draâ El-Mizan, le nouveau maire avait promis de la prendre en charge dans les PCD, a-t-on appris. D’après une source proche de l’APC, «en principe, elle sera réhabilitée dès que les propositions des PCD 2017 seront approuvés». Selon notre premier interlocuteur, le P/APC avait reconnu qu’effectivement une fiche technique lui a été déjà établie et il est attendu qu’elle soit prise en charge. «Nous rappelons à l’actuel exécutif que cette salle de soins est une urgence. Donc, il faudrait la programmer le plutôt possible», soutient le même membre du comité de village. Il y a lieu de signaler que les autres salles de soins éparpillées dans les villages de la commune à l’exemple de celles de Tafoughalt et de Tizra Aïssa n’ont jamais cessé de prodiguer les soins aux patients avec bien sûr le passage du médecin une fois par semaine dans chacune d’elles. Notons, enfin, que cette polyclinique manque de permanence nocturne. «Tout d’abord, avant de demander son ouverture la nuit, je crois qu’il faut la doter d’agents de sécurité», estime une source proche de ce centre de santé.

A. O.

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