La cité 80 logements RHP toujours en attente

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Les résidents de la cité 80 logements RHP à proximité de la brigade de gendarmerie attendent toujours le raccordement de leurs logements au réseau du gaz naturel. « Nous avons été relogés dans ces appartements depuis 2014. Cela fait maintenant cinq ans que nous souffrons du manque de gaz naturel. Nous avons, à maintes reprises, improvisé des actions de protestation dont la dernière en date remonte au mois de février dernier.

Nous attendons cette commodité que les autorités nous ont promise depuis déjà longtemps », dira un habitant de cette cité. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec le maire. « Pour l’accès dont ils avaient longtemps souffert, nous l’avons pris en charge comme il a été décidé lors de notre dernière réunion lorsque ces citoyens avaient arrêté les travaux de revêtement de l’accès vers la brigade », nous apprendra M. Djamel Mahmoud, l’édile communal.

Interrogé spécialement sur le problème du gaz naturel, notre interlocuteur nous apprendra que cela est pour bientôt. « Le projet a été confié par la Sonelgaz à une entreprise. Celle-ci interviendra dans les prochains jours. Les compteurs seront installés et la mise en service ne tardera pas », rassurera-t-il. S’il est vrai que les commodités arrivent l’une après l’autre dans ce quartier, il n’en demeure pas moins que les résidents réclament toujours l’amélioration des aménagements. « Les aménagements doivent être revus.

Il y a des manques parce que la pavé n’a pas suivi », dira un autre résident. Il est à signaler aussi que dans cette commune et au centre-ville, certains quartiers n’ont pas encore cette commodité. Il s’agit des logements squattés. A ce niveau, pas moins de 71 logements ne sont raccordés ni au réseau électrique ni encore moins à celui du gaz naturel. « Vraiment, nous sommes complètement oubliés. Cela fait maintenant dix-huit ans que nous sommes ici et vous voyez toujours ces câbles qui meublent les espaces et qui sont un danger permanent pour nous et nos enfants.

Certes, nous avons squatté. Mais, il ne faut pas priver des enfants du chauffage. La plupart de nos enfants sont malades à cause du froid. Tout d’abord, il faudrait raccorder ces logements à ces réseaux, ensuite, s’il y a lieu de faire les enquêtes afin de débusquer les faux squatteurs, les pouvoirs publics ont toute la latitude de le faire. Sinon, qu’ils cessent de nous harceler en nous privant de ces commodités », répondra un squatteur qui attendait le passage du livreur de bonbonnes de gaz pour s’en approvisionner.

D’ailleurs, tous les squatteurs, d’une seule voix, ont saisi l’occasion d’interpeller notamment les responsables de l’OPGI d’agir vite et ceux de l’APC d’en faire autant afin de régler ce problème épineux qui dure encore dans le temps sans aucune solution.  » S’il y a ceux qui ne méritent pas, qu’ils soient délogés », suggérera un autre intervenant.  » Les réseaux de gaz et d’électricité sont disponibles mais ces résidents sont dans une situation irrégulière. La Sonelgaz ne peut pas procéder aux branchements parce qu’il faut que ces citoyens soient tout d’abord régularisés pour que les compteurs portent le nom de chaque bénéficiaire et de l’abonné identifié. En tout cas, l’OPGI a commencé à étudier cette situation au cas par cas », nous confiera une source proche de l’APC.

Amar Ouramdane

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