La station de fourgons, située dans l’ancienne ville de l’ex-Maillot, en bas de l’hôpital Kaci Yahia, ne cesse de faire parler d’elle, en ce sens qu’elle est toujours en proie à des carences bien qu’elle ait été réhabilitée l’an dernier. En effet, les usagers et les transporteurs au niveau de cette station constatent avec désolation la fermeture des deux toilettes qui se prolonge depuis la livraison des travaux de sa réhabilitation. «Les deux toilettes sont toujours fermées sans aucune explication. On dirait qu’elles sont construites pour servir d’éléments de décor», tempête un habituel usager de la station. Cette situation a provoqué l’apparition d’un comportement pour le moins antisocial, où certains «énergumènes» n’hésitent pas à se soulager dans des recoins, alors que ces lieux sont pleins à craquer de monde. «Qu’on nous ouvre ces toilettes à la fin !» s’époumone l’un des voyageurs. Cependant, il n’y a pas que les toilettes qui sont fermées à la face des citoyens, les bancs brillent également par leur absence au niveau de cette station, où les usagers se voient contraints de faire le poireau en position debout ou de dénicher une pierre ou un morceau de bordure pour s’asseoir. «Il n’y a pas un banc pour nous mettre à l’aise. Pourtant, à sa réception, cette station a été munie d’abribus, mais comme ce mobilier occupait plus d’espaces il a été démonté. Résultats: les usagers ne trouvent pas où s’asseoir», se désole un voyageur. Cette défection n’est pas sans indisposer les usagers qui ne savent plus où s’abriter quand il pleut. Dans ce même contexte, il a été constaté l’envahissement des lieux par les détritus, essentiellement des sachets et des emballages de boissons et autre eau minérale qui jonchent certains endroits de cette station. Les corbeilles et les bacs à ordures y sont, également, inexistants. Seul un dévidoir est entreposé en bas de cette station dans le compartiment des minibus qui desservent M’Chedallah – Bouira et M’Chedallah – Akbou. «C’est vraiment dommage ! La réhabilitation de cette station a tourné au fiasco, puisque les choses sont redevenues presque comme auparavant avec l’absence de certaines commodités et l’inutilisation des autres bien que disponibles sur les lieux», regrette un citoyen de la localité.
Y. Samir