«Les pouvoirs publics veillent sur les écoles»

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«Les pouvoirs publics veillent en permanence à réunir tous les moyens nécessaires pour garantir une gestion efficace des écoles primaires, en dépit de la conjoncture financière difficile que traverse le pays, en témoigne la décision de dégel des projets du secteur de l'Éducation nationale».

Telle est la réponse apportée, jeudi à Alger, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, réponse à une question orale de la députée Fatma Saïdi sur les mesures prises pour garantir une meilleure gestion des écoles primaires, lue en son nom par le ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, lors d’une plénière de l’Assemblée Populaire Nationale (APN). En vue de trouver les moyens les plus efficaces pour améliorer la gestion des écoles primaires, M. Ouyahia a souligné que le Gouvernement a pris une série de mesures juridiques, notamment la promulgation en 2016 du décret exécutif fixant le statut-type de l’école primaire, qui considère la gestion de ces écoles comme une «opération technique», exécutée en coordination et en collaboration conjointe entre le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et l’aménagement du territoire et celui de l’Éducation nationale. Il a rappelé le nombre «important» des établissements éducatifs du cycle primaire, estimé à 18 789 écoles disposant de 15 201 cantines scolaires. «Face à l’incompatibilité de ce chiffre avec les moyens matériels et humains des communes, le Gouvernement a décidé de mobiliser d’autres sources financières supplémentaires pour appuyer les missions des collectivités locales, en affectant 30% des recettes provenant du Fonds de solidarité des collectivités locales, et ce, pour prendre en charge les coûts liés à l’acquisition d’appareils de chauffage et de climatisation, en plus des opérations de maintenance des moyens de transport scolaire», a-t-il expliqué. Il a fait état, également, «des aides financières annuelles aux collectivités locales, au titre du budget de l’équipement pour la réalisation d’écoles primaires et de cantines scolaires, le renouvellement des appareils et équipements nécessaires, en sus des dépenses affectées à la gestion de ces établissements scolaires». Selon M. Ouyahia, «les pouvoirs publics ont confié la réalisation et la gestion des établissements d’enseignement primaire à la commune en tant que collectivité de base du pays, à condition de ne pas toucher aux aspects pédagogiques, à l’enseignement et à l’encadrement qui relèvent de la compétence exclusive du ministère de l’Éducation nationale». Il a précisé que le Code communal stipule clairement que la commune est habilitée à prendre toutes les mesures pour la réalisation des établissements de l’enseignement primaire, à assurer leur entretien, à gérer les cantines scolaires et à assurer le transport des élèves. Samira Saïdj

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