L’Algérie reprend sa place

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En l’espace de quelques mois, l’Algérie a reçu la visite de Présidents de grands pays, tels le Brésil, le Portugal, la Russie ou la Corée du Sud, ainsi que des représentants des administrations américaine, anglaise, émiratie, sans compter les envoyés spéciaux des pays représentant des nations, qui comptent sur l’échiquier politique ou économique international. Le temps est révolu où l’Algérie était mise au ban des nations, classée comme un pays à haut risque, donc tacitement interdit aux investisseurs, voire aux touristes. Finie également l’époque où les seules images que le monde captait de notre pays étaient des images de sang et de deuil. Qui peut oublier les compagnies aériennes étrangères désertant nos aéroports ou nos avions parqués dans les coins les plus reculés des aérogares étrangers ? Ou les déplacements qu’il fallait faire dans les pays voisins pour obtenir un visa ? En fait la reprise, le retour de l’Algérie dans le concert des nations a commencé en 1999, avec l’arrivée de Abdel Aziz Bouteflika, qui a su, quelques mois d’exercice seulement après, renverser la vapeur et montrer que l’Algérie n’était pas finie, comme le voulaient ses ennemis de toujours. Il a su relancer l’économie du pays, lancer des réformes dans des secteurs sinistrés, comme la justice ou l’éducation, faire reconnaître tamazight comme langue nationale, ramener la paix et la concorde parmi les Algériens. Aujourd’hui, les avis de l’Algérie sont sollicités, y compris par des pays comme les Etats-Unis, qui louent sa stratégie de lutte antiterroriste et la donne en modèle. L’Algérie a bien repris sa place dans le concert des nations !

S. Aït Larba

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