La cité Boulekbache sinistrée !

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Le chef-lieu de la commune de Boudjellil a connu ces dernières années une extension fulgurante de son tissu urbain. Les anciens quartiers, comme Tighilt situé sur une colline, sont presque désertés par leurs habitants qui y ont construit leurs habitations. De nouvelles constructions voient le jour à une vitesse fulgurante. Des espaces vides ou plantés autrefois d’oliviers sont urbanisés laissant décliner des habitations, le plus souvent des villas, qui poussent comme des champignons. La cité Boulekbache Maâmar, située au chef-lieu municipal, en est l’un des exemples concrets. Cette cité a connu une expansion palpable de son tissu urbain, où de nouvelles maisons et commerces ont vu le jour. Néanmoins, cette avancée du « béton » n’a pas été sans conséquences sur le cadre de vie des résidents, lesquels déplorent le fait que leur cité soit négligée et laissée sans aucun aménagement. En effet, le chemin qui mène vers ce lieu n’est toujours pas réhabilité. Il est resté depuis la création de ce quartier à l’état de piste, mettant dans tous leurs états les habitants, surtout les véhiculés d’entre eux qui ne savent plus à quel saint se vouer pour voir réhabiliter ce tronçon. «À la tombée de la pluie, le chemin qui mène vers notre cité devient un bourbier inextricable. Il devient glissant et difficile à emprunter. Il est d’ailleurs parcouru au milieu par un sillon qui complique la vie aux usagers. Ce sillon est alimenté par d’autres petits sillons dans un chaos indescriptible. Jamais les différents exécutifs, qui se sont succédé à la tête de l’APC, n’ont daigné prendre en charge ce chemin», fulmine l’un des habitants. Et de poursuivre dans le même sens : «Les trottoirs brillent par leur absence dans notre cité. Le système d’évacuation des eaux pluviales et des lavages ménagers n’est pas installé. Les ruelles ne sont pas bétonnées. En somme, c’est un vrai cauchemar», tempête notre vis-à-vis. Les habitants demandent à ce que leur cité soit prise en charge pour en finir avec leur calvaire qui n’aura que trop duré.

S. Y.

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