C’est le dernier chemin des plus importants du village Tafoughalt, dans la commune d’Aït Yahia Moussa, à être bitumé. Il s’agit de celui d’Iâzavène, dont la population s’élève à plus de mille habitants. Cet accès a été inscrit dans les programmes précédents, mais il a fallu attendre que les réseaux du gaz naturel passent pour enfin lancer la réfection. «Il a été revêtu au milieu des années 90 en tri-couches. Mais, avec le temps, la couche de bitume a entièrement disparu. En plus de tous les réseaux qui sont passés sur ce chemin, il est devenu impraticable. C’est avec joie que nous accueillons son revêtement en tapis. N’oubliez pas que les transporteurs le boudaient des années durant», dira un habitant de ce quartier. Pour notre interlocuteur, les travaux tirent à leur fin. Par ailleurs, il faut rappeler aussi que, dernièrement, c’est le chemin vers Ihmitouchène qui a été bétonné. «Pour Ihmitouchène, les engins ne pouvaient pas passer parce que c’est une piste dont la largeur ne répond pas vraiment aux normes. Elle est rétrécie dans divers endroits. C’est pourquoi nous n’avons eu le choix que de la bétonner», soulignera un ex-élu approché à ce sujet. Ainsi, durant ces dernières années, il y a eu trois pistes importantes desservant les quartiers les plus importants de la localité, à savoir Ath Abdellah, Ath Ouméziane et maintenant Iâzavène, qui ont été bitumés en béton bitumineux. Il y a lieu de noter qu’il ne reste qu’une seule piste qui attend son revêtement. Il s’agit de celle menant à Iderouavène. On croit savoir qu’elle serait inscrite dans les prochains PCD, d’autant plus que nombreux sont les citoyens qui construisent de ce côté parce que le village subit une extension, surtout avec les aides à l’habitat rural. Enfin, les autorités locales sont interpellées sur la dégradation, au quotidien, du chemin principal qui relie ce village à la RN25, pour rallier soit Aït Yahia Moussa (chef-lieu communal) ou Draâ El-Mizan (chef-lieu de daïra).
Amar Ouramdane
