Un escalier interdit aux passants

Partager

Séparant le chantier de la nouvelle daïra de la mairie d’Aïn El Hammam, l’escalier servant de raccourci entre la rue Colonel Amirouche et le boulevard de la poste est toujours inaccessible. Un grillage fixé de part et d’autre des marches interdit l’accès aux passants désireux d’éviter un détour de plus de cent mètres, le long de la route carrossable. Construit en même temps que l’APC vers la fin des années 70, ce passage permet également d’atteindre rapidement le commissariat et les autres services situés sur la rue d’en haut. Détruites il y a plus de cinq ans par les différents terrassements des constructions mitoyennes, les marches ont été reconstruites dans leur partie supérieure par un auto-constructeur privé. Même si la plate-forme où elles prennent naissance n’est pas encore bétonnée, les passants pouvaient franchir aisément la trentaine de mètres les séparant de la route et gravir les marches qui doivent les mener plus haut. L’on dit que ce tronçon sera bétonné avant la livraison du nouveau siège de daïra. Cependant, au rythme des travaux, le passage ne sera pas ouvert aux piétons avant plusieurs années. Il est utile de rappeler la nécessité d’une telle traverse que les citoyens empruntaient auparavant pour se rendre au commissariat de police, à la poste et plus loin vers la daïra, sans être obligés de faire un détour. Des personnes âgées voulant éviter des endroits trop fréquentés seraient ravies de voir le grillage démantelé et le passage libéré. Notons qu’un escalier reliant la poste à la rue de l’auberge a été érigé, sans autorisation, il y a une dizaine d’années. Le chef de daïra d’alors avait décidé de le démolir au même titre qu’un local construit dans les mêmes conditions. Les marches dans leur partie supérieure sont toujours fréquentées par les citoyens, qui en avaient dévié la trajectoire pour éviter le chemin, trop long, qui longe la daïra. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que l’escalier du marché, étroit et difficile d’accès, gagnerait à être remis en état, estime-t-on.

A. O. T.

Partager