Mise en service du gaz pour près de 2 000 foyers

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Près de 2 000 foyers des communes de Boghni, Souk El Tenine et Maâtkas, dans le sud de la wilaya, ont été officiellement raccordés au gaz naturel, avant-hier, lors de la visite de travail et d’inspection du wali.

Accompagné du P/APW, Youcef Aouchiche, et du staff de l’exécutif de wilaya, M. Bouderbali s’est enquis de plusieurs projets achevés ou en cours de réalisation. Les deux responsables se sont rendus dans des établissements scolaires et de santé de proximité, pour s’enquérir de l’état de ces structures et écouter les doléances des élus locaux et des citoyens. Après une visite au siège de l’unité principale de la protection civile, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la protection civile, la commune de Boghni fut la deuxième escale de cette sortie de travail. Le wali y a procédé à la remise des clés à 50 logements FNPOS aux bénéficiaires. Des explications ont été données sur place par la directrice de ce fonds, Mme Achour, à propos de ce programme : «C’est la quatrième distribution aujourd’hui. On a eu d’abord les 100 logements à Draâ Ben Khedda, puis deux fois 24 tranches une et deux à Fréha, et aujourd’hui 50 à Boghni», a-t-elle expliqué. La responsable a parlé de 240 autres unités prises en charge par COSIDER, à 69% de réalisation, prévues à la réception d’ici la fin de l’année. Un nouveau programme dans cette formule, destiné aux fonctionnaires, sera bientôt entamé. Il s’agit du projet de «600 logements, dont 300 ont été implantés à Draâ Ben Khedda. 300 autres vont bientôt être répartis», fera savoir la responsable. Revenant sur le cas de la localité de Boghni, elle fera part de relance de 20 logements, en plus de 100 autres ajoutés, après qu’une assiette a été mise à la disposition du fonds. Toujours dans le même contexte, Mme Achour expliquera que 10 297 citoyens ont bénéficié d’une aide dans le cadre du FNPOS. Dans la commune de Souk-El-Tenine, le wali et le P/APW ont procédé à la mise en service du gaz naturel au profit des bénéficiaires de 260 foyers au niveau du village Ighil-Boulkadi. L’occasion a été pour les citoyens et les élus locaux d’exposer les différents problèmes que vivent les habitants de cette région, ainsi que les manques enregistrés. Il était notamment question de la réhabilitation de la salle des fêtes et de la salle de cinéma. Le wali et le P/APW ont demandé une fiche technique pour évaluer le coût des travaux. M. Bouderbali a exigé que l’étude soit faite par un expert et s’est engagé à financer son coût, à condition qu’il ne soit pas exorbitant. Le P/APC a quant à lui demandé qu’une unité de protection civile soit installée dans la région, une revendication discuté d’ailleurs entre le P/APW et le responsable de la protection civile lors de la cérémonie organisée le matin même à l’unité principale. Toujours en marge de la mise en service du gaz dans ce village, le problème des omissions a suscité un vif débat entre le député Klalèche, pour rappel deux fois P/APC de Souk- El-Tenine, le directeur de Sonelgaz, et le wali. L’élu a fait part de plusieurs omissions dans la commune, alors que celles-ci, selon lui, sont à l’intérieur du périmètre. Un fait qui a suscité l’étonnement du wali. Le député soulignera le fait que le wali avait demandé la prise en charge de ces personnes, mais que «rien n’a été fait à ce jour». Le directeur de Sonelgaz, s’expliquant sur le sujet, a évoqué la possibilité que ces oublis soient dus au fait que les plans sur lesquels les études ont été faites sont de 2008. Il expliquera que «dès que le programme prévu sera achevé, nous reviendrons sur les omissions, si toutefois il reste un reliquat». Le wali, quant à lui, a instruit le responsable de faire le point et prendre en charge ce problème au cours de cette année 2018. Un autre problème, qui ne concerne pas seulement cette localité a été exposé par le même député : «Cette localité a été la première à bénéficier du gaz depuis 2012, mais la mise en service n’a pas suivi», dira-t-il. Il serait question de problème de compteurs. Le wali affirmera qu’« à ce niveau il n’y a aucun problème, ces derniers sont disponibles». S’expliquant sur la question, le directeur de Sonelgaz dira : «Nous avons le stock nécessaire. Actuellement, on a 4 000 compteurs. Le problème, c’est la fréquence du placement des compteurs. Il y a 33 000 familles qui en ont bénéficié, nos équipes sont déployées sur le terrain à cet effet».

«Plus de 33 000 foyers seront raccordés en 2018»

A propos des efforts de l’Etat dans ce secteur, le wali a fait part de 33 000 foyers qui ont bénéficié en 2017 du gaz dans la wilaya. Ce qui correspond à un taux de raccordement équivalent à 85%. Pour 2018, dira-t-il, l’Etat s’est fixé le même objectif que celui de l’année dernière, à savoir le raccordement de 33 000 à 35 000 familles. Toujours dans la même commune, la délégation s’est rendue, dans une école primaire (Ferhi) dont la création remonte à 1967 et qui est dans un état avancé de dégradation. Les responsables locaux ont demandé la réhabilitation de cet établissement. Le P/’APW s’est engagé à prendre en charge le problème. L’escale suivante fut la polyclinique. Là aussi, des manques ont été soulevés, notamment le problème de la radio et la sécurité. Le Directeur de l’EPSP s’est engagé «à acheter la radio sur le budget de fonctionnement, ainsi que des caméras de surveillance». Le P/APC demandera par ailleurs un quota supplémentaire d’aides à l’habitat rural. Le problème des eaux usées, 12 rejets, à 200 m des habitations à Taarkoubt, qui se déversent dans la rivière et risque de polluer le barrage de Souk Netlata. Le wali parlera de la priorité qui est donnée dans ce sens à Taksebt et fera part de 4 STEP qui seront dégelées bientôt. Il a assuré que le problème de l’assaisonnement sera pris en charge au même titre que celui de l’AEP. La dernière escale de la visite fut la commune de Maâtkas, où il a été procédé à la mise en service du gaz au profit de 1 091 foyers. Là aussi, la délégation se rendit dans l’école primaire Tekour Mohamed, fondée dans les années 30. Le P/APC interpellera le wali sur l’urgence de réhabiliter l’établissement. A la polyclinique de Maatkas, le maire a insisté sur la nécessité de réaliser une unité d’urgence dans l’ancienne structure, estimant qu’elle est «spacieuse et peut la contenir largement». Le directeur de l’EPSP DBK quant à lui a demandé une assiette pour pouvoir réaliser une extension. La visite s’est poursuivie dans le musée de la poterie, au village Aït Zaim, pour s’achever par la mise en service du gaz naturel au profit de 560 foyers au niveau du village Tizi Tzouguert. Le P/APC a là aussi exposé les problèmes de sa localité dans ce secteur, notamment la défaillance des entreprises.

Kamela Haddoum.

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