L’Algérie aime les ambiances lourdes, l’odeur du soufre et la tension au moment d’aller chercher un objectif. Humiliée par le Malawi, elle devait se sublimer face au Mali pour garder cet espoir d’une qualification en quarts de finale. Et ce fut fait ! Rafik Halliche, l’enfant d’Ighil Imoula, bastion du nationalisme, en a décidé ainsi. Son salvateur but a été l’un des très rares éclairs d’une première période particulièrement pauvre sur le plan technique. Venu évidemment, serait-on tenté de dire, sur coup de pied arrêté, la réalisation algérienne va devoir forcer le Mali à revoir complètement ses plans pour le second acte. On notera toutefois l’importance prépondérante de Karim Ziani dans le jeu algérien grâce à sa capacité à surprendre l’adversaire. C’est ainsi que l’Algérie s’est totalement relancée dans la course à la qualification en assurant le service minimum.