Intenses activités artistiques et culturelles

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D’intenses activités festives, culturelles et artistiques, ont caractérisé le weekend coïncidant avec la célébration de la Journée internationale de la femme au niveau de la commune d’Aokas. Elles se sont constituées en groupe et ont célébré à leur manière leur journée au niveau d’une salle des fêtes de la localité. Il s’agit des adhérentes du club sportif d’aérobic fréquenté par plusieurs dizaines de jeunes filles et de femmes de toute la région. Durant toute la journée de jeudi dernier, elles ont chanté et dansé au grand bonheur de toute l’assistance constituée exclusivement de la gent féminine. Au niveau de la maison de jeunes comme au centre sportif de proximité de la localité, il y a eu des activités festives, à l’intention des femmes, organisées par le mouvement associatif qui y active. Au niveau des quartiers, les différentes associations socioculturelles y ont concocté des programmes assez riches. Ce fut le cas à l’école de Tala Oughanim où les femmes se sont données à cœur joie en cette journée qui leur est dédiée. Gala artistique, exposition et autres activités féminines avec remise de cadeaux en présence du maire ont été au programme. Il en a été de même dans le quartier voisin de Taremant où l’association Izeghmer, nouvellement créée, a élaboré un programme d’activités pour la journée de vendredi passé. Des conférences sur la femme rurale, sur le microcrédit dont peuvent bénéficier également les femmes, et sur le tri des déchets ainsi que de la poésie, un spectacle de magie et un quiz sur la journée du 8 mars. En plus de ces différentes activités, l’association culturelle Azday Adelsen N’Weqqas, habituée à organiser des conférences chaque samedi, a fait une exception en l’organisant vendredi au centre culturel Rahmani Slimane. Celle-ci n’avait rien à voir avec le combat des femmes mais il y avait une grosse pointure à l’affiche. Ali Feraoun, fils de feu Mouloud Feraoun, et président de la fondation portant le nom de son père, a animé une conférence portant sur l’aventure éditoriale du Fils du pauvre, l’une des meilleures œuvres de son défunt père. Il y a retracé le parcours de son père et mis un terme aux manipulations relatives à la qualité de Mouloud Feraoun qui a été assassiné par l’OAS en 1962 en tant qu’indépendantiste alors que ses amis écrivains et autres étaient plutôt des assimilationnistes. Le conférencier n’omettra pas de rappeler le rôle joué par l’enfant de la région d’Aokas, Slimane Rahmani, dont son amour à la littérature. Il fut son professeur, avouera le fils de l’auteur de La Terre et le sang.

A. Gana

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