À moins d’un mois du début de Ramadhan, l’APC d’Amizour veut anticiper sur certaines choses pour parer à toute éventualité. La venue du mois de carême est synonyme, en plus de piété et de solidarité, de surconsommation et de dépenses, souvent excessives, entreprises sans retenue par les ménages. Deux pratiques pernicieuses, parmi tant d’autres, qui ne sont apparemment pas prêtes d’être surpassées, car elles génèrent en particulier des quantités importantes de déchets. Et c’est pendant ce mois également que les poubelles et autres décharges publiques enflent de façon ahurissante, résultat des jets des ordures ménagères, notamment des restes de repas. Chaque jour, au petit matin, il est constaté durant tout le mois du jeûne, des monticules de déchets ménagers qui s’entassent dans tous les coins et recoins des différentes localités. La situation devient alors intenable et les odeurs pestilentielles emplissent les lieux en sus du décor chaotique qui indispose les habitants. La collecte des immondices devient alors problématique en cette période de Ramadhan, car, en plus des énormes quantités de détritus jetées, il y a l’irrégularité constatée dans l’acheminement des sacs chargés de déchets par les ménages pour être chargés par les éboueurs, qui se fait à différents moments de la journée. Et c’est dans l’optique de remédier à cette situation et d’anticiper sur ces éventuels problèmes que la commission de la santé, de l’hygiène et de la protection de l’environnement de l’APC d’Amizour s’est réunie, jeudi dernier, pour débattre de cette situation et d’apporter, par là même, les solutions idoines qui s’imposeront le cas échéant. Il a été convenu, au terme de cette entrevue, de renforcer le programme de collecte des ordures ménagères au niveau de toute la commune d’Amizour pour le Ramadhan prochain et la saison estivale. Il s’agit aussi de préserver l’environnement et d’éradiquer les dépotoirs et autres décharges sauvages, assure-t-on, d’autant que l’été approche avec son lot de désagréments.
S. Y.