Le projet d’une route devant relier la commune d’Aït Agwacha à celle d’Aït Yahia, a été relancé. À l’arrêt pendant plusieurs semaines pour de multiples raisons dont le refus de certains propriétaires de voir ce projet traverser leurs propriétés, les engins s’apprêtent, selon un responsable local, à reprendre du service. Pourtant, cette grande zone boisée, limitrophe d’Aïn El Hammam et d’Aït Agwacha a grandement besoin d’un tel accès, ne serait-ce que pour faciliter le travail de la Protection civile, lors de leurs multiples interventions pour circonscrire les incendies de forêt qui s’y déclarent chaque année. Toutes les difficultés rencontrées auparavant ont été aplanies, a-t-on appris. Cette voie qui sera finalement ouverte à travers champs est considérée dans un premier temps, comme une piste agricole devant désenclaver plusieurs dizaines, voire des centaines de propriétés puisqu’elle prend naissance dans la commune d’Aï Agwacha, avant de longer Aïn El Hammam par Ath Khlef, pour enfin arriver à la commune d’Aït Yahia, soit près d’une dizaine de kilomètres environ. Les engins arrêtés au niveau de la pompe à essence, ne tarderaient pas à reprendre les travaux, informe-t-on. Pour les autorités de l’ex-Michelet, ce chemin ne se limitera pas seulement à faciliter aux paysans l’accès à leurs champs éloignés difficiles d’accès à pied sur de grandes distances. Il devrait, également, une fois terminé, faire l’objet d’aménagements et peut-être de bitumage pour permettre la circulation automobile. Une aubaine pour la commune d’Aïn El Hammam qui profitera d’une déviation qu’elle a tant cherchée pour désengorger la ville. Mieux encore, selon un élu local, l’idée de prolonger cette route vers l’autoroute du côté de Fréha commence à faire son chemin. Il faut rappeler que ce projet ne date pas d’hier puisqu’à plusieurs reprises, on avait, par le passé, évoqué la liaison vers la route d’Azazga. De ce fait, cette issue reviendrait beaucoup moins chère que la voie rapide vers Draâ El-Mizan qui nécessiterait beaucoup d’argent et de temps pour un même objectif. Notons que ces dernières années, les ouvertures de piste pour désenclaver des endroits isolés se multiplient à la grande satisfaction des paysans qui trouvent l’occasion de réhabiliter leurs oliveraies abandonnées, faute d’accès aux véhicules.
A.O.T.