Le projet de raccordement du chef-lieu communal de Tamokra au réseau de la fibre optique est au point mort. Inscrit depuis plus de deux ans dans le cadre du plan d’extension et de modernisation des équipements d’Algérie Télécom, ce projet est passé par pertes et profits en raison, explique-t-on, d’un avis d’appel d’offres infructueux. Cependant, «la procédure est sur le point d’être relancée pour déployer le câble dans les quartiers du centre urbain de Tamokra. Pour les localités excentrées et au relief accidenté, d’autres solutions seront envisagées pour assurer la couverture téléphonique et garantir la connectivité au réseau Internet», tient à rassurer un responsable local de l’operateur public en question. «C’est un projet qui vaut son pesant d’or mais qui accuse trop de retard. Cela pénalise la population rurale qui cherche d’improbables solutions de substitution», affirme un habitant de Tamokra, fonctionnaire de son état. «J’espère que les pouvoirs publics vont accélérer la réalisation de cette fibre optique. L’idée de pouvoir communiquer, échanger, s’informer et même travailler à l’aide d’un simple clic, c’est ce qu’il y a de plus magique», souligne un autre citoyen de la commune. Des villageois de Boutouab et Tizi Aïdel estiment, pour leur part, que cette technologie est tant un puissant facteur de fixation de la population rurale qu’un moyen d’intégration et de développement, dont les autorités se doivent d’équiper, au plus vite, les villages. «À défaut d’une autoroute physique, qu’on nous permettent au moins de nous connecter à l’autoroute de l’information qu’est le web. Je crois que ce n’est pas demander la lune que de nous doter de la 4GLTE, comme cela se fait partout ailleurs», dira un jeune de Tizi Aïdel.
N. M.