Le fils du colonel Mohand Oulhadj raconte…

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La Journée de la victoire, le 19 mars 1962, a été célébrée par l’association des enfants de Moudjahidine de Tizi-Ouzou.

Une conférence a été animée par Akli Mohand Saïd, fils du colonel Mohand Oulhadj, hier samedi, à la salle du petit théâtre de la Maison de la culture Mouloud Mammeri. «Les accords d’Evian avaient déjà fait l’objet de discussions au sein du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), qui s’était réuni en session extraordinaire, du 23 au 29 Février 1962, à Tripoli», dira-t-il. Il poursuivra : «Les membres, Saâd Dahleb, Mohamed Benyahia, Mustapha Benaouda, Réda Malek, Lakhdar Bentoubal, Mohamed Yazid et Mustapha Chawki, ont délégué Krim Belkacem en sa qualité de chef de la délégation menant les pourparlers à Evian. Du côté français, c’est Louis Joxe qui a été désigné pour la même mission». Le conférencier citera ensuite les 11 articles sur lesquels les deux délégations se sont mises d’accord, puis lira des passages du texte de proclamation du cessez-le-feu lu peuple algérien, à l’époque, par le président du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), en l’occurrence Benyoucef Benkhedda : «(…)c’est une grande victoire du peuple algérien dont le droit là l’indépendance vient d’être garanti (…) je proclame le cessez-le-feu sur tout le territoire national, à partir du lundi 19 Mars 1962 à 12 h 30 mn… Gloire au peuple algérien qui a inscrit au cours de cette période une des épopées les plus extraordinaires de son histoire (…) Plus d’un million de soldats français ont été mobilisés, à cet effet, avec tous leurs armements modernes, aviation, artillerie, blindés, marine, avec un appui massif de l’OTAN. Dans tous les domaines : militaire, finance, diplomatie, moral, la France a tenté, désespérément, avec l’aide d’une grande partie du peuple européen en Algérie, de maintenir une Algérie française… Face aux Algériens qui se sont sentis comme les organes d’un même corps dans cette lutte gigantesque…».

M A Tadjer

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