Dans le cadre de la maîtrise de la facture énergétique, la sécurité de l’alimentation en énergie et les énergies renouvelables, la Gendarmerie nationale, en collaboration avec l’APRUE, a organisé hier un point de presse au niveau du groupement d’Alger-Bab Djedid, animé par le lieutenant Doufana.Ce dernier a déclaré que « la contrainte de continuité du service exige la disponibilité d’une source d’énergie fiable et efficace capable d’assurer un fonctionnement adéquat des moyens nécessaires ».Pour répondre à cette contrainte, le commandement de la Gendarmerie nationale a opté pour une nouvelle stratégie d’une source d’énergie qui est à la fois sûre, moins coûteuse, plus efficace et autonome. Les grandes lignes de ce projet, selon le même interlocuteur, sont la formation des officiers d’énergie au nombre de 10 ingénieurs, le diagnostic énergétique des différentes unités initié en collaboration avec l’APRUE, ainsi que l’installation des systèmes d’énergie de substitution au sein des unités territoriales où la priorité est aux unités isolées et celles du Sud. L’objectif de la formation des officiers permettra d’assurer la gestion et le suivi des consommations énergétiques au sein des unités, et ce, afin de pouvoir établir les bilans énergétiques de leurs unités et mettre en œuvre les actions de maîtrise de l’énergie nécessaires, pour la réduction de la facture énergétique et la mise en place des systèmes de production de l’électricité à partir d’énergies renouvelables, solaire et éolienne. Il est à noter que l’APRUE est une agence nationale chargée de l’établissement du bilan énergétique national annuel, la réalisation des diagnostics des édifices consommateurs d’énergie et la formation des responsables de l’énergie. »L’exploitation des énergies renouvelables constitue une solution adéquate pour non seulement les unités isolées du Sud, mais aussi pour le reste des unités sur le territoire national, comme énergie d’appoint ou de secours », a indiqué le lieutenant Doufana. Par conséquent, la Gendarmerie nationale compte généraliser ces énergies de substitution pour l’alimentation énergique de toutes ses unités.Le plan d’action envisagé pour la première étape réalisée en janvier 2005 consiste en la formation d’officiers appelés « Homme Energie », responsables du suivi et de la gestion de l’énergie au niveau de la Gendarmerie nationale.La deuxième étape réalisée entre janvier et mars 2005 consiste à établir les de diagnostics énergétiques de six unités de la Gendarmerie nationale. La troisième étape prévue pour le 3e trimestre 2005 portera sur la formation des formateurs en Homme Energie, dans le domaine de l’efficacité énergétique et la mise en œuvre des systèmes d’énergies renouvelables. Enfin, le même interlocuteur a souligné que « l’économie d’énergie est une obligation que notre institution se doit de réaliser afin de préserver ses sources et développer les moyens de sa production ».
B. Nawel