Ouyahia signe l’accord à Kigali

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L’Union africaine (UA) a procédé, hier, au lancement officiel de la zone africaine de libre-échange continentale (ZLEC), lors d’un sommet extraordinaire qui a eu lieu à Kigali (voir également en page 14). En effet, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflik, à ce sommet présidé par le chef d’État rwandais, Paul Kagamé, a signé l’accord établissant la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) et le protocole instituant la communauté économique africaine relatif à la libre circulation des personnes. Cet accord a été, également, signé par une quarantaine de chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine (UA). À retenir que la mise en place de la Zone de libre-échange constitue l’un des projets phares de l’Agenda 2063 de l’UA, qui avait tracé une nouvelle vision de développement du continent sur les cinq prochaines décennies, en s’appuyant sur une croissance inclusive et un développement durable. Cet agenda est axé sur plusieurs objectifs. Il s’agit, entre autres, de développer le secteur de l’agriculture en allant vers la modernisation «pour une production, une productivité et une valeur ajoutée plus grandes, contribuant à la prospérité nationale et à la sécurité alimentaire collective de l’Afrique». D’ici 2063, les pays africains ambitionnent «d’être parmi les plus performants, en termes de mesures de la qualité de vie dans le monde grâce à des stratégies de croissance inclusive, la création d’emplois, l’augmentation de la production agricole, des investissements dans la science, la technologie, la recherche et l’innovation, ainsi que la fourniture de services de base». Il est utile de souligner que la zone de libre-échange doit inclure le marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la communauté des États sahélo-sahariens.

Samira Saïdj

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